Musique
Nas se met au blues en reprenant un classique du genre avec Jack White
Pour le documentaire American Epic, à paraître le 16 mai prochain, Nas & Jack White ont rassemblé leurs influences pour reprendre magnifiquement, un classique du blues US, « On The Road Again ».
Comme si être l’un des meilleurs artistes hip-hop de l’histoire ne lui suffisait pas, Nas a décidé de s’illustrer sous un autre genre de musique noire : le blues. Accompagné de Jack White, l’ex-guitariste du groupe de rock de Détroit White Stripes, la légende de Queensbridge a repris « On The Road Again », un titre initialement sorti en 1928, et interprété à l’origine par le groupe Memphis Jug Band. Chacun des deux artistes offrent donc une seconde jeunesse à ce titre blues intemporel. On retrouve ainsi le flow bien connu de Nasty Nas entouré d’un violon, d’une contrebasse d’une batterie, et de la guitare de Jack White.
Cette performance s’inscrit dans le cadre du documentaire « American Epic« , destiné à rendre hommage à ces grands artistes du passé, tout genre confondu. Réalisé par Allison McGourty, Duke Erikson et Bernard MacMahon, cette série en trois parties cherchera à montrer à quel point ces musiciens hommes ou femmes, ont fait la richesse de la musique américaine au fil du temps. L’occasion notamment de découvrir comment ces légendes ont commencé, mais surtout d’entendre des témoignages poignants des nombreux artistes sollicités pour l’occasion. Il y a Nas & Jack White bien sûr, mais aussi des noms comme celui d’Elton John, Taj Mahal, Raphael Saadiq, Steeve Martins et bien d’autres…
Le rappeur s’est par ailleurs exprimé sur ce groupe qu’il respecte énormément:
Le Memphis Jug Band n’a jamais été aussi actuel. Ces gars parlent de femmes, portent des armes à feu, protègent leur honneur… Ce ne sont pas des gens de la haute société. Ce sont les gens d’en bas, de la rue. Leurs vies se retrouvent dans leurs chansons. Et c’est la même chose dans le rap aujourd’hui. Ils rappaient sur la vie des quartiers, la vie de gangster et les conflits, en somme, c’est juste un côté obscur du monde.