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Le sample dans toute sa splendeur à travers "DAMN." de Kendrick Lamar Le sample dans toute sa splendeur à travers "DAMN." de Kendrick Lamar

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Le sample dans toute sa splendeur à travers « DAMN. » de Kendrick Lamar

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Depuis ses toutes premières vibrations, le hip-hop s’est construit en réincarnant l’ambiance sonore de morceaux antérieurs. À l’occasion de la sortie collector de DAMN. par Kendrick Lamar, retour sur 5 des meilleurs samples utilisés pour l’album.

Avec Sounwave, Terrace Martin, 9th Wonder ou encore The Alchimist,  Kendrick Lamar s’est entouré des meilleurs producteurs pour hisser l’art du sample à son paroxysme. D’un rapport de Fox News daté de 2015, à « 24 K Magic » de Bruno Mars, en passant par Ted Taylor et son « Be Ever Beautiful », le célèbre poète membre de TDE utilise intelligemment des échantillons divers pour donner à sa musique une profondeur rarissime. Focus.

LOYALTY.

Morceau produit par DJ Dahi, Sounwave et Terrace Martin, sur lequel on retrouve Rihanna, « LOYALTY. » est devenu en peu de temps un des titres phares de DAMN. Cette boucle inversée qui roule tout le long du morceau est en faite littéralement empruntée à un autre tube : le fameux « 24 K Magic ». Interprété par Bruno Mars, habitué à « s’inspirer » lui aussi de morceaux funk des années 70 dans ses tubes.

FEEL.

A partir de 0:13, Sounwave utilise la chanson parue en 2016 de Fleurie, »Don’ t Let Me Down », pour créer le paysage doux que Lamar peut traverser afin d’évoquer ses sentiments. Il utilise aussi les tambours de « Stormy » de O.C Smith (1968) pour aider à créer une toile de fond sombre.

 

FEAR.

Pour ce morceau marqué par une introspection grandiose, K.Dot a fait appel à The Alchemist, un des producteurs les plus influents de l’histoire du rap. Le beatmaker de la côte Est utilise une partie du « Poverty’s Paradise » de 24-Carat Black et donne à Lamar un bijou d’instrumentale pour qu’il puisse y poser son flow tantôt langoureux que planant.

DUCKWORTH.

Connu pour ses samples scintillants, 9th Wonder a creusé profondément dans les caisses pour créer l’outro de DAMN. Le producteur utilise trois samples différents pour construire « Duckworth », dont « Be Ever Wonderful » de Ted Taylor (1978), »Let the Drums Speak » de 1975 du Fatback Band et « Atari » de Hiatus Kaiyote daté de 2015.

DNA.

Produit par la fameux Mike WiLL Made-It, la seconde partie du morceau en a traumatisé plus d’un à cause d’une raison particulière. En effet, l’apparition du sample « Gimme Some Gandja » de Rick James mêlée à la perfection aux 808 du producteur transforme le MC en judoka qui se bat littéralement contre la prod. Exceptionnelle.

Ceux qui expliquent que le sample est mort dans le hip-hop n’ont pas dû écouter attentivement le dernier opus de Monsieur Kendrick Lamar.

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