Une série Zelda sur Netflix, une mauvaise idée ?

Adi Shankar, producteur de la série Castlevania sur Netflix, souhaiterait s’attaquer au totem The Legend of Zelda. Une brillante idée qui fait tout de même frissonner. 

Et si Zelda débarquait à son tour sur Netflix ? C’est la rumeur qui envahit la toile depuis quelques jours après que Adi Shankar, producteur de la série Castlevania, ait annoncé travailler sur un projet concernant une immense franchise jeu vidéo. Jusque-là, pas vraiment de quoi spéculer, jusqu’à que le site The Wrap annonce que le projet en question sera The Legend Of Zelda. Depuis, les avis divergent et attendent la confirmation du principal concerné, qui devrait faire une annonce à la mi-novembre. La rencontre entre Zelda et Netflix, ambitieuse et excitante, relève pourtant d’un contraste important.

Zelda, pas fait pour les séries ?

L’ambiance des jeux Zelda est créée pour les jeux vidéo et n’a, jusqu’à présent, pas réussi à être diffusé à travers un autre format. Les différentes séries mettant en scène le héros Link et la princesse sont, encore aujourd’hui, moquées pour leur manque de cohérence avec l’ambiance globale de la série. Plusieurs fans dénoncent également le « mauvais » traitement de la série Castlevania. Bien moins influence que l’univers d’Hyrule, Castlevania constituait aussi un risque moindre. Zelda, qui a déjà fait l’objet d’infructueuses adaptations en séries, pourrait se casser les dents en cas de séries peu fidèles. Qui plus est que son univers est un véritable totem, un mythe pour ses fans.

Les jeux vidéo, nouvelle idylle de Netflix

Après Castlevania, Netflix semble relever de sévères ambitions quant au monde des jeux vidéo. L’immense The Witcher en sera d’ailleurs l’une des pierres angulaires. En mettant en avant l’incroyable légende de Zelda, Netflix pourrait s’assurer un public plus aguerri sur sa plate-forme, tout en s’offrant une beau CV dans le grand bain des adaptations de jeux vidéo. Pour autant, une mauvaise adaptation ne ferait qu’approfondir sa mauvaise réputation au profit de la culture geek, après ses séries Castlevania ou son film Death Note, largement critiqués.

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