Musique
Snoop Dogg a son propre rouleur de joints, ça existe vraiment ça ?
Comme son confrère Waka Flocka Flame avant lui, Snoop Dogg a avoué au micro d’Howard Stern rémunérer 50 000$/an un « rouleur de joint professionnel » pour l’épauler dans sa consommation. Un métier d’avenir ?
Tout travail mérite salaire. Alors, quand le plus fameux consommateur de THC du rap décide d’engager un rouleur de joints personnel à temps plein, le salaire annuel se compte en dizaines de milliers de dollars.
En effet, comme il l’a confié ce 15 octobre au micro d’Howard Stern, roule pour Snoop et amasse jusqu’à 50 000$ par an (ainsi que quelques autres avantages en nature non négligeables). Nouvelle extravagance ou nécessité presque vitale pour Snoop Dogg, qui affirme lui-même « n’avoir plus le temps » ?
Si l’on en croit Seth Rogen également présent à l’émission, le PBR (« Professional Blunt Roller ») du rappeur a tout de l’employé modèle et même de l’artiste.
« Il sait apprécier le regard de quelqu’un quand il semble qu’il veut un joint. Et si c’est le cas, il vous en donne un »
PBR : un métier d’avenir (en dehors de Snoop Dogg) ?
Est-ce pourtant vraiment le moment pour votre ami capable de confectionner une mante religieuse en OCB d’actualiser son curriculum vitae ? Il serait peut-être bon de patienter un peu, car en dehors de Snoop Dogg ou Waka Flocka Flame qui peuvent (et doivent) se le permettre, un don pour rouler des quatre feuilles ne se monétise encore que très peu sur le marché du travail. Et cela en raison d’un tout petit détail : sa légère illégalité dans un certain nombre de pays. Ainsi, ces derniers mois, la seule trace d’offre d’emploi similaire provenait d’un confrère du rappeur californien : Rich The Kid, qui promettait 5000$ à quiconque pourrait rouler pour lui pendant sa tournée.
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Plus qu’un métier, confectionner avec rapidité et créativité des œuvres prêtes à partir en fumée est devenu tout un art avec le temps. Vous en doutez encore ? Allez donc faire un tour sur le compte Instagram de la National Joint League (NJL) et admirez diverses structures cannabiques, résultat d’une rude compétition où elles furent votées et sélectionnées sur le volet par des internautes. Et au sommet de cet art, Tony Greenhand qui en a fait son métier, appuyé par divers commandes, mais surtout 340 000 followers pour suivre son « Smokeable Art » (« Art fumable ») au jour le jour. Roulez jeunesse.