Musique
Plus que jamais, les iNOUïS veulent faire vivre les talents musicaux
Malgré la crise sanitaire, le Printemps de Bourges et son dispositif de repérage de talents artistiques, les iNOUïS, résistent. Et avec d’autant plus d’ambition.
Bousculé, le secteur artistique revêt des enjeux colossaux à l’approche de l’année 2021. Là où les festivals et la plupart des dispositifs nationaux ont tenté de combattre avec leurs armes la crise sanitaire, le Printemps de Bourges et son projet de repérage de talents artistiques les iNOUïS bombent le torse à l’horizon de leur nouvelle édition. Cette année, et depuis le 15 octobre, les candidatures sont déjà ouvertes. En raison du confinement, elles ont été prolongées de quelques semaines jusqu’au 30 novembre.
Elles ne sont qu’une première étape pour les quelques 3500 artistes participants qui espèrent se produire sur la scène prestigieuse du Printemps de Bourges et rejoindre un long processus de développement déployé sur un an. Cette saison encore, le projet iNOUïS poursuit son parcours habituel, avec un accompagnement d’autant plus proche au détour de plusieurs étapes : sélections régionales, nationales, auditions, puis la promise scène du Printemps de Bourges, programmée, cette année, du 4 au 9 mai 2021.
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Chargé d’accompagner les talents artistiquement, mais également dans leur communication et leurs performances sur scène, le dispositif inouïs propose aux lauréats (ils étaient 34 en 2020) des participations aux festivals partenaires, avant d’entamer une tournée dédiée. Un dispositif de repérage annuel qui concerne, évidemment, un large panorama de styles, qu’ils soient électronique, rock ou hip-hop. Cette dernière, vivement représentée ces dernières années, a permis d’offrir de la visibilité à quelques visages bien connus du paysage, à l’image de Lord Esperanza et Zed Yun Pavarotti ou encore Zamdane.
Toutes les informations complémentaires sont à retrouver sur le site du réseau Printemps. Et le plus important : les candidatures sont toujours ouvertes, et à même de résister à cette année historique. Plus que jamais, le dispositif inouïs, qui déploie la difficile ambition de promouvoir les talents de la scène musicale francophone, a besoin de vivre à travers ses représentants.
