Musique
Chris Brown en couverture du magazine Urban Ink
Article écrit par Chris Brown France.
Pour la seconde fois, Chris Brown est en couverture du magazine américain Urban Ink. Il discute de sa passion pour les tatouages, la mode et de son adorable fille Royalty. Chris a posé pour le photographe Miguel Starcevich qui a mis en valeur ses nombreux tatouages.
La première couverture de Chris Brown pour Urban Ink était en 2013 lors de la promotion de son album X.
L’équipe vous traduit l’intégralité de l’interview :
Chris Brown a fait son premier tatouage à l’âge de 13 ans. C’est un portrait de Jésus Christ avec des notes de musique qui représentent son talent de musicien que Dieu lui a accordé. Treize années plus tard, ce don a permis au chanteur, qui a remporté un Grammy, de devenir l’une des forces dominantes de l’industrie musicale.
Aujourd’hui, ces deux mondes: les tatouages et la musique, restent importants dans sa vie, mais il a encore plus à célébrer. Désormais, il est le père de Royalty, prénom qu’il a donné à son dernier album. Il l’appelle « un incroyable plus » dans sa vie et il rayonne quand il parle d’elle. Il a également lancé une nouvelle collection de vêtements, Black Pyramid; un nouveau documentaire « Welcome To My Life » et il jongle avec tout ça tout en restant la célébrité du moment.
Malgré son emploi du temps chargé, Chris Brown a rencontré Urban Ink pour discuter de l’amour de sa vie Royalty, la musique, les tatouages, l’art et la mode. Il a également parlé de son audace, son éducation, et comment il garde un esprit jeune grâce à sa créativité.
Urban Ink: L’art est important dans votre vie. Pouvez-vous nous parler de vos influences plus jeunes ?
Chris Brown: Petit, votre imagination est très fertile. Alors en grandissant dans le début des années 90, j’étais influencé par absolument tout en partant des Beetleborgs, Les Motards de l’espace, Streets Sharks : Les Requins de la ville, Animorphs et les livres d‘Harry Potter. Tout cela a eu une influence sur ma créativité, ma musique, mon art et même les vêtements que je porte. Je m’amuse tout simplement et vis dans l’ambiance d’un adolescent.
Vous décrivez comment votre créativité influence, non seulement vos tatouages et votre art, mais aussi vos goûts vestimentaires. Vous avez créée une ligne de vêtement Black Pyramid. Comment est né ce projet ?
J’étais toujours parmi ces enfants qui assimilait la mode avec le premier jour d’école, Noël ou le dernier jour d’école. Quand je regardais le catalogue de Eastbay, je voulais toujours être celui qui aimait le culture hip-hop/urbaine des années 90. Il est vrai que j’ai toujours été un fan de cela. Je pense qu’avec ma ligne de vêtements, j’ai essayé de saisir ce type de concept mais tout en montrant à mes fans et mon audience le type de vêtements que j’aime et les rendre abordable. Mes prix sont similaires à H&M et Zara alors je n’essaye pas de dépouiller mes consommateurs. Je veux que nous développons cette marque ensemble. Sortir des pièces doucement et je l’espère faire des collaborations. Je commence juste à apprendre l’industrie de la mode. Je veux qu’ils voient combien je suis authentique et impliqué. Je ne le fais pas pour frimer.
Et c’est unisexe aussi. Pourquoi était-ce important pour vous ?
Vous ne pouvez pas exclure personne. Je suis persuadé que mon succès est grâce aux femmes qui représentent la majorité de mon audience. Récemment, j’ai commencé à attirer plus de fans masculins. Je voulais créer une marque que tout le monde peut porter. Je dis toujours au gens que je ne cherche pas à devenir président. Comme lorsque je créer mes albums, c’est un choix. Alors si vous le voulez, vous pouvez.
Parler de Eastbay me rappelle des souvenirs. Nous imaginions, « Si nous pouvons choisir une chaussure sur chaque page… » Quelles étaient les paires de chaussures qui ont tout changé ?
Avant la célébrité, nous étions pauvres alors nous n’avions que deux paires de chaussures. Elles étaient soient hautes, soient basses. Une paire de Air Force 1 blanche et une paire de Timbs beige et noire ou vice versa. Et c’était nos chaussures pour l’année entière et, avec un peu de chance, ma mère avait assez d’argent pour des baskets et peut-être les customiser sur Eastbay pour avoir les mêmes couleurs que ton école. J’ai dû faire ça une fois. J’avais des chaussures classiques. Des Vans ou Chuck Taylors customisés avec les quelle nous allions tous les jours à l’école et nous étions cools. Nous nous sommes débrouillés.
Oui. Ça me rappelle des souvenir aussi. Quelques années plus tard vous pouvez acheter toutes les chaussures que vous désirez. Il y a-t-il une paire de chaussure que vous recherchez toujours? Le Saint Graal des chaussures ?
Je ne recherche pas vraiment le Saint-Graal des chaussures. J’ai toujours pensé « qu’être à la mode » est quelque chose que vous avez ou que vous n’avez pas. Je ne me réveille pas un matin et dit : « Cool, je peux porter ce jean avec un t-shirt déchiré. » C’est sur analyser. Les vêtements que vous portez dépendent de vos émotions sur le moment. Vous portez les vêtements; vous ne pouvez pas laisser les vêtements vous porter.
Le grand t-shirt blanc ?
Oui. Tout le monde est passé dans cette phase dans sa culture. Les t-shirts blancs dans notre génération c’est comme les pattes d’eph dans les années 70. Maintenant, tout le monde commence à être plus créative, tout le monde commence à avoir son propre style et essayer d’autre chose.
Nous écoutons beaucoup votre musique. Vous faites du pur R&B et du hip-hop. C’est quelque chose qui évolué dans votre carrière. Pouvez-vous nous dire comment vous appréhender le R&B traditionnelle et un son hip-hop ?
Et bien, c’est facile : l’audace. Ce n’est pas de l’arrogance, c’est de l’audace. Les gens ont tendance à abandonner avant même de s’être donné l’opportunité de rater. Je ne laisse pas mes doutes m’arrêter. Ça n’avait pas marché dans le passé alors je me fais confiance et me concentre sur ça. Si je veux rapper ou jodler, je le fait sans hésiter. Les gens ont peu de confiance en eux à cause de leurs insécurités. Encore une fois, ce n’est pas de l’arrogance. Je suis simplement conscient et je n’ai pas peur de faire des choses ou d’essayer.
Vous avez transformé votre propre art en tatouages. Pouvez-vous nous montrer comment vos faites de la conception au résultat ?
Habituellement, l’idée vient lors des soirées ou lorsque je suis dans un environnement excitant. Tout simplement quand je m’amuse. Je ne fais pas attention aux détails quand je fais un tatouage. Dès fois, mes tatouages ont un sens profond, comme une étape importante. D’autres fois, c’est juste une étape intermédiaire. Je le regarderai et dirai : « Oh je me souviens où j’étais quand j’ai fait ce tatouage. » Ces moments sont capturés grâce aux tatouages. Je laisse beaucoup de liberté à mes tatoueurs.
Il y a-t-il un tatouage en particulier qui vous a marqué ?
Tout le monde se souvient de son premier tatouage. Mon premier tatouage était Jésus avec des notes de musique. Cela signifie que Dieu m’a accordé ce don. J’avais 13 ans mais je l’ai caché à ma mère. Quand elle l’a vue, elle est devenu folle, « Que fais-tu? » Je lui ai montré et je lui ai dit, « C’est Jésus Mama, regarde. » Alors elle s’est calmé mais j’ai eu de gros problèmes.
Quel est ton dernier tatouage ?
Le dernier tatouage est probablement celui sur mon crâne.
Ça avait fait beaucoup de bruit mais selon cette interview, vous l’avez fait sur un coup de tête.
Ce n’est pas important. Les gens exagèrent toujours. Si je sortais les fesses à l’air demain, ce ferait les grands titres des journaux. Mais pour moi, le taureau est mon signe astrologique et Aphrodite, la déesse des femmes. Mon entêtement fait que je suis toujours attiré par ce type de femmes. Alors je suis le taureau qui poursuit Aphrodite.
Allez-vous tatouer votre dos un jour ? C’est un endroit où vous avez encore beaucoup de places.
Oui, je vais probablement tatouer mon dos. Je suis intéressé par quelques artistes. Je vais tatouer ma fille sur mon dos, tout son corps. J’essaye de faire un portrait d’enfer.
Vous avez la réputation d’être un rebelle. Qu’avez-vous à dire à vos fans sur ce sujet ?
Je préfère être une inspiration qu’un modèle. Prenez vos propres décisions. Si vous voulez un tatouage, si vous aimez ça, alors c’est cool. Notre génération vieillira tatouer et nous serons super cools. C’est un choix. Que mes fans choisissent d’avoir un tatouage ou pas, cela ne change rien pour moi.
Maintenant que vous êtes Papa, que vous a appris Royalty ?
Quand je la regarde, je me vois. Je vois une meilleure version de moi-même. Je vois son futur. Cela ne sert à rien de retourner en arrière. Au final, vous comprenez que la vie est une question de choix. La vie c’est être responsable. La vie c’est l’amour. Je me sens comblé quand je regarde ma fille. Je crois en moi. C’est juste incroyable de l’avoir dans ma vie.