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Django : «Tous les morceaux n’ont pas nécessairement besoin d’être beaux»
Logos pour la raison, Eros pour le désir. Avec ce double EP, Django poursuit son oeuvre. Rencontre avec un artiste infiniment réfléchi.
Logos pour la raison, Eros pour le désir. La lumière d’un côté, l’ombre de l’autre. Une dualité envahissante, avec laquelle Django apprend à composer. Avec ATHANOR, le rappeur avait entamé un nouveau processus. Naviguant longtemps entre plusieurs influences, il a fini par trouver le meilleur terrain musical pour s’exprimer livrant un premier album impudique et permettant à ses fans de percer une carapace jusqu’alors impénétrable. Avec ce double EP, Django poursuit son oeuvre au sein de laquelle aucun mot, aucune phrase, aucune image n’est choisie au hasard. Rencontre avec un artiste infiniment réfléchi, qui semble encore avoir beaucoup à livrer.
Content. Ça fait longtemps que je bosse dessus et ça me tenait à coeur d’aller au bout de ce truc là. Le projet a pris plusieurs formes, pour finalement arriver à sa forme finale qu’on voit maintenant. Celle de la scission entre plusieurs EP’s plutôt qu’un seul.
On va en parler bien entendu mais avant ça on souhaitait revenir un peu sur ATHANOR qu’on estime être un projet important de ta discographie et qui cristallise beaucoup de choses quant à ton évolution en tant que rappeur. Deux ans après sa sortie est ce que tu portes toujours le même regard sur un disque que tu considérais comme la pierre angulaire de ta musique ?
Oui je pense quand même. Au niveau des thèmes abordés et de la manière dont je développe le propos. Je pense qu’à ce niveau là c’est clairement la pierre angulaire, maintenant dans la forme ça peut évoluer. Je pense que je suis toujours dans une recherche d’aller plus loin musicalement. Après, ce que je dis, je suis obligé de parler de ce que je vis… Ce que je vis, c’est pas tous les jours fun et on l’a vu dans ATHANOR, ça parle pas mal de ce qui se passe à l’intérieur. Et tu retrouves ça aussi un peu dans ce que j’ai sorti récemment.
Tu parles de recherche musicale et c’est quelque chose qui a beaucoup caractérisé ta musique. T’es passé par plusieurs esthétiques avant de te trouver sur de la drill plus récemment. Est-ce que c’est un terrain sur lequel tu t’es fixé ?
Non, je suis pas fixé. Globalement, je me reconnais sur tout ce que j’ai fait. Même si je suis passé par des expérimentations, des genres et des couleurs différentes. Je me reconnais partout et c’est ce que je trouve assez cohérent. Et même à l’avenir, même si j’ai envie de toujours pousser plus loin, parce que sinon je m’ennuie, je sais que ce sera toujours moi. Là-dessus je ne me fais pas de soucis. Mais obligatoirement je ne peux pas rester fixé, que ce soit sur de la drill ou que ce soit sur un genre particulier, il faut toujours que ça avance.
La drill c’est la couleur musicale dominante donnée à ta musique depuis deux, voire trois projets si on compte S/O le Flem qui semble être une parenthèse dans ta carrière. Il y a énormément d’invités, il y a un seul producteur et ça n’a pas l’air d’être ta façon de bosser habituellement.
Du tout. C’était la première fois que je bossais avec autant de personnes. En tout cas, pas tout seul. Mais c’était hyper cool et à la fois moi je le vois un peu comme un projet commun d’une certaine manière. Il n’y a pas que mon identité, il y a aussi Flem dedans, il y a aussi toute l’ambiance dans laquelle j’étais à ce moment-là qui a grave participé au projet. Si tu compares ATHANOR et S/O le Flem, ATHANOR est beaucoup plus personnel.
Malgré le fait que tu sois dans ça depuis plus de trois ans désormais, est-ce que t’écoutes que de la drill ? Qu’est-ce que Django écoute aujourd’hui ?
Je vais pas te mentir, la drill UK ça m’a un peu matrixé. Je saigne ça de ouf et je digg à fond la drill UK. Mais en vrai j’écoute de tout. Je crois que majoritairement au-delà de la drill et un peu de rap français, beaucoup de rock alternatif… Des sons d’un peu partout, que ce soit du Brésil comme du Flamenco… Un million de trucs en vrai. Du moment que c’est bon. Je ne peux pas passer dix minutes sans écouter de la musique.
Il y a un moment ou la drill était partout en France. Aujourd’hui, le genre s’est un peu essoufflé et surtout s’est globalement dilué. Est-ce que tu n’as pas peur d’en avoir marre à un moment, que ce soit en tant qu’auditeur, mais aussi marre d’en faire ?
La drill comme support, je trouve ça hyper cool parce que c’est rythmiquement que moi ça m’emmène. C’est pas construit de la même manière que la trap, même si j’aime beaucoup la trap je me suis beaucoup essoufflé dessus, tandis que la drill ça m’emmène encore. Ça s’arrêtera peut-être à un moment. Il faut dire que j’ai une approche de la drill qui est différente. C’est à dire que je la prends comme un genre musical, mais je ne fais pas de la drill comme les anglais. Les thèmes abordés n’ont rien à voir. Il y a des flows qui se ressemblent, il y a des trucs en commun mais c’est pas du tout l’identité drill anglaise des gangs, de la rue. Ça n’a rien à voir avec ça, je parle de moi, de ce que je connais et je ne vais pas m’inventer une vie. C’est le meilleur support que j’ai aujourd’hui. C’est ce qui me parle le plus, ce qui me donne le plus envie d’écrire.
Pourquoi avoir privilégié un format EP, même si il est double, cette année avec Logos et Eros, alors qu’ATHANOR était un long format ?
Je crois que j’avais envie d’envoyer un truc sans que ce soit trop engageant de me lancer sur un album ou un gros projet tout de suite. C’est ce que je prévois de faire mais j’avais besoin aussi de passer par un truc plus léger, plus libre à certains niveaux. J’avais ces morceaux sur lesquels je bossais, je me suis dit que je pouvais en faire un petit truc mais j’avais pas envie de faire un album tout de suite et ça s’est fait comme ça.
T’es le genre de rappeur à produire peu et sortir quasiment tout ce que tu fais ou au contraire avoir beaucoup de quantité dans laquelle tu fais le tri par la suite ?
Je fais très peu de morceaux. Et la plupart des morceaux que j’ai fait ils sont dehors, j’ai du en jeter quatre sur ces dernières années. Je pense que j’ai une manière d’écrire ou je me prends vraiment la tête. C’est comme si je verrouillais ce que j’écris et au fur et à mesure que j’écris, une fois que c’est verrouillé, le morceau est bon. Il y en a quelques-uns ou j’étais surpris et sur lesquels j’ai fini par me dire : “C’est de la merde”. Mais majoritairement c’est verrouillé. Et tous les morceaux ont pas nécessairement besoin d’être beaux, il y en a certains que je peux garder et me dire : “Bon, c’est pas les plus beaux mais le propos est là”.
C’est important que ce que t’aies dit soit toujours vrai quatre, cinq ou six ans après ? Ou tu t’es déjà surpris à te contredire ?
Je pense que ça va avec la vie. Ma manière de penser a évoluée avec les années, donc certaines choses vont évoluer. Mais étonnamment, même quand je reviens à mes morceaux les plus anciens, je me reconnais toujours dans certaines choses. C’est ce qui est cool aussi de voir l’évolution, de se rendre compte qu’on grandit. Si j’étais resté le même, avec les mêmes trucs tout le long, ça serait ennuyant.
Si tu devais mettre des mots sur cette dualité Logos / Eros et l’imagerie antique qui revient énormément dans ces deux projets, tu l’expliquerais comment ?
Ça me vient de Carl Gustav Jung, le psychologue. Ça parle beaucoup de la tension des opposés. C’est le principe premier qu’on a tous en nous, deux opposés qui se “bagarrent”. Chez moi, ce truc là est hyper présent. Dans ma vie de tous les jours, j’ai toujours le noir et le blanc, le jour et la nuit qui sont en perpétuelle tension. Dans Logos et Eros, c’est ce que j’ai voulu mettre en avant. Logos c’est la raison et Eros c’est le désir. Et à la fois les deux ont autant de places dans ma psyché au fond de moi. Ils sont aussi forts l’un et l’autre. C’est un peu le Yin et le Yang qui forment un ensemble complet. C’est moi au final. Il y a deux parties qui sont vraiment opposées et tu l’entends je trouve dans les deux EP que c’est pas du tout la même énergie. C’est la même personne mais avec des approches différentes. Il y a un truc beaucoup plus brutal et un truc beaucoup plus sensible.
Il y a même de la légèreté parfois qu’il n’y avait pas forcément avant dans ta musique. On pense par exemple à “J’aurais pu vriller pour une pussy comme l’élève de Kenobi”. Ou même “Dégradé fin comme Zizou” qui prête vraiment à sourire.
(Rires) Je crois qu’il en faut un peu aussi. Si on ne se marre jamais c’est un peu hardcore. Après je prends la musique au sérieux, j’ai pas envie de faire des blagues non plus, mais c’est vrai que quand j’écris des phases comme ça, je me dis que ça va enjailler les potos. Et même moi ça me fait rire sur le moment.
Je crois que c’est plus du ressort de ma vraie vie. C’est au quotidien, je suis obligé de me battre, chaque jour pour aller dans cette direction, pour devenir plus sage et meilleur. Mais avec Logos et Eros, c’est encore et toujours ce truc de faire la paix avec ce qu’il y a en soi. De regarder le bon et le mauvais comme deux entités qui ne vont pas l’une sans l’autre et qui font l’entièreté de ce que je suis. Je pense que c’est en chacun de nous.
Est ce que t’oscilles entre le bon et le mauvais ou est ce que tu te trouves au point de rencontre entre les deux ?
Je crois que le point de rencontre c’est un peu le but ultime. J’y suis peut-être pas encore mais c’est ce vers quoi je tend automatiquement. Avoir la réunion c’est ce qui donnerait peut-être l’apaisement du coeur. J’oscille beaucoup entre noir et blanc. Je suis très extrême.
Là-dedans, plus que le rap globalement, est ce que c’est l’Écriture qui est curatrice ? Qui te permet de repartir vers le point de rencontre ?
Ouais… Je crois que sans le rap et l’écriture ce serait beaucoup plus compliqué. Je n’écris que du rap, que des rimes, je n’écris plus du tout de proses. Mon écriture est essentiellement en vers et donc pour le rap. C’est quand même salvateur pour moi. C’est ce qui me tient je pense.
Est-ce qu’il y a des choses qui sont plus difficiles à écrire que d’autres ? Un morceau comme “Lumière” qui est peut-être l’un des morceaux les plus impudiques que t’aies pu faire, comment jaillissent-ils ?
C’est souvent des élans. C’est des trucs qui s’écrivent très rapidement, contrairement à d’autres où je peux mettre beaucoup plus de temps. J’y raconte très clairement une histoire de ce qu’il s’est passé, donc ça vient beaucoup plus vite. J’essaie pas vraiment de mettre de formes ou de poésie, je te dis exactement ce qu’il s’est passé donc ça vient hyper rapidement et d’une certaine manière c’est plus facile à écrire. Après c’est plus difficile à accoucher mais c’est beaucoup plus simple à écrire.
Quand on t’écoute on a l’impression qu’il y a très peu de ratures dans ce que t’écris. Est-ce que ça t’arrives de rayer, d’effacer, de recommencer ? Est-ce que ce sont des gestes qui rentrent dans ton processus d’écriture ?
Très peu. Je garde la majorité de ce que j’écris. On écrit tous différemment en vrai, j’ai vu les autres comment ils bossent aussi. Mais j’ai une écriture assez compliquée. Je peux rester très longtemps sur une phrase, sur un mot, sur des trucs qu’on peut croire pas très importants mais pour moi ça change tout. Et du coup j’écris phrase par phrase, très lentement. Avant de l’écrire je l’ai réfléchie un million de fois dans ma tête la phrase. Une fois qu’elle est écrite et qu’elle est verrouillée, je ne la toucherais plus.
Ces deux EP et cette oscillation entre l’ombre et la lumière se terminent par “Styx” que tu clos en disant : “J’ai tout raté, ça c’est tout moi”. Est-ce que ça veut dire qu’à la fin c’est toujours l’ombre qui finit par l’emporter sur la lumière ?
Je sais pas si l’ombre l’emporte mais elle est très forte. Disons que quand j’écris des phrases comme ça, c’est le moment où l’ombre prend le pas sur la lumière. Après ça ne veut pas dire que la lumière ne revient jamais, mais à ce moment-là quand j’écris “Styx”, c’est l’ombre qui parle. Si il clôture ce double EP, c’est parce que c’est le morceau le plus intime que j’ai écrit je pense. C’est celui qui m’a coûté le plus cher à l’écriture. On parlait des trucs difficiles à écrire, celui là ça a été le cas et je ne peux même plus l’écouter. Il m’a fait du bien mais il m’a fait beaucoup de mal aussi. Donc, de terminer là-dessus je trouvais ça assez juste, parce qu’il est… J’ai pas le mot pour le décrire… C’est le plus intime. C’est le plus vrai. Le plus entier. Celui où la fierté, l’ego, la pudeur, il n’y en a pas.
Sur ces deux EP, il y a quand même trois collaborations. Toujours en ayant en tête le côté très impudique de ton écriture et de ton art, est-ce que ça a été difficile au début pour toi de collaborer ?
Je crois que malgré tout les efforts que je fais pour avoir une écriture parfois qui laisse plus de place à l’autre dans la collaboration, ça reste toujours moi et mes démons qui apparaissent. Mais en vrai je trouve ça très intéressant de collaborer avec d’autres artistes, que ce soit des mecs que je connaisse bien personnellement ou pas. Ça pousse plus loin. J’aime bien ce truc là. C’est une rencontre. Après, il faut aimer la musique de l’autre évidemment. Mais quand j’aime bien quelqu’un et qu’on bosse ensemble, en général c’est un bon moment au studio, il y a souvent une bonne alchimie. C’est un moment assez cool en vrai, je trouve ça très agréable, moi qui ait l’habitude d’être très solitaire, c’est des moments qui sont assez riches.
Il y a notamment Empty7 qui est présent sur “Sur un fil”. Et il a aussi produit “Styx” dont on parlait. On a l’impression que cette collaboration est allée un peu plus loin que juste un morceau. Vos deux rap se ressemblent sur quelques points, il a aussi cette part d’ombre et cette écriture très impudique. Est-ce que tu peux nous parler un peu de cette rencontre entre vos deux univers ?
On m’a fait écouter certains de ses morceaux et j’ai kiffé tout de suite. J’ai capté une vibe qui m’a touché direct, et je l’ai contacté. Rencontre de ouf, inattendue, un putain de feeling humain. On se capte, on a comme tu dis des points communs sur la réflexion. On peut se retrouver dans certaines choses du vécu de chacun. Donc c’est une putain de rencontre, j’ai l’impression que ce sera plus qu’un collaborateur. La vie est bien faite sur ces trucs là. On va re-collaborer…
À tel point qu’il finit par produire le morceau le plus intime de ta carrière.
Sans cette instru d’Empty, le morceau n’existe pas non plus. C’est celui qui m’a donné le support pour aller aussi loin, donc finalement là-dessus c’est vraiment la rencontre de l’année.
Pour ATHANOR tu avais donné ce qui devait peut-être être tes toutes premières prises de paroles en vidéo. Pourquoi choisir de revenir à un format écrit aujourd’hui, d’autant plus à un moment ou la vidéo prime grandement ?
J’aime pas trop montrer ma gueule partout. Être très exposé médiatiquement c’est pas mon truc et je pense que les gens qui m’écoutent le savent. C’est pas l’endroit où je suis le plus à l’aise. J’aime bien me livrer dans ma musique et je pense qu’une discussion comme ça, c’est aussi plus facile pour moi de s’exprimer. Pour toutes ces raisons là en vrai. Peut-être que la prochaine prise de parole qui sera filmée ce sera un moment plus fort et sur un gros projet, un album, un truc comme ça. Mais je ne peux pas, même si c’est dans l’ère du temps, aller à l’encontre de ce que je suis vraiment et de faire 15.000 interviews filmées avec tous les médias possibles.
Est-ce que c’est des à côtés qui auraient pu te détourner de la musique ?
C’est clair. C’est pour ça que ma première prise de parole s’est faite tard. J’avais pas fait d’interviews pendant longtemps…
Mais à un moment t’as ressenti que t’avais besoin de faire des interviews ?
Ouais. J’avais envie. Il y a un moment donné ou je me suis dit : “Ça peut être cool de donner un peu plus”. De donner un peu plus sans forcément m’étaler. Ça allait beaucoup avec le fait que je disais énormément de choses de moi sur ATHANOR. Donc, je me suis dit que ça valait le coup d’ouvrir un peu les portes, vu que je les ouvrais dans la musique, je me suis dit : “Pourquoi pas m’exposer un peu”.
Oui, c’est toujours ce que je poursuis. Je commence à avoir une idée, maintenant pour la mettre en place on va voir comment on fait. C’est peut-être le prochain album, on verra. J’espère. Je pense que le public n’est pas con en vrai. Des fois ça prend plus de temps et peu importe finalement mais le public choisit bien. On peut dire ce qu’on veut, il y a pleins d’artistes frustrés qui vont te dire : “Mon public me comprend pas”, ok. Mais en vrai de vrai, quand tu regardes toute l’histoire de gens qui ont fait des chefs d’oeuvre, ça a été choisi au bon endroit. C’est toujours juste. Le seul truc que je puisse faire, c’est donner un maximum de mon coeur et de mon énergie à ça, c’est ce que je fais. Maintenant, ça viendra quand ça viendra. Ce n’est pas à moi de dire que c’est celui-là ou celui-là.
Une dernière question qui pour une fois ne te concerne pas. Tu l’as cité dans cette même interview en précisant qu’il était l’un des rares à avoir plusieurs chefs d’oeuvre à son actif dans le rap français, tu le cites dans “Nemesis” : “J’me sens comme le Duc en vrai, cojones, paroles c’est tout c’que j’ai”. Quel est le meilleur album de Booba pour Django ?
Ah putain… Ah c’est chaud. Je crois que c’est celui que j’ai acheté. J’en ai acheté qu’un. D.U.C je crois. Je crois que c’est celui-là, avec “Billets Violets” dedans. Je sais qu’il y en a qui vont me dire Temps Mort et tout le bordel. C’est sympa mais… (rires). D.U.C c’est celui que j’ai le plus écouté donc pour moi c’est le meilleur. Mais sacrée carrière le mec. Je crois qu’il en a beaucoup à son actif. Il n’a fait que des gros albums quasiment. Après pleins de gens ne seront pas d’accord avec moi et les vieux cons diront que c’était mieux avant (rires). Mais je trouve qu’il a su se renouveler, il a su faire du sale tout au long de sa carrière. C’est une de mes plus grandes inspirations ce mec là, et je pense qu’on est beaucoup dans ce cas là. T’es obligé. C’est le plus fort.
Django – Logos
Django –Eros