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Musique

Gringe : « Nos passions nous ont sauvées »

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Crédit photo : Nina l'instemps

Gringe a annoncé sur Instagram que son album était en phase de mixage. Pour le promouvoir et faire parler de lui, il a accordé une interview « Moonwalk » à france tv slash. Le principe ? Revenir sur le passé pour mieux parler de l’avenir. 

Gringe a de quoi impressionner : une grosse barbe brune, des yeux perçants et surtout un charisme et un calme qui illustrent une maturité qu’on ne lui connaissait pas forcément. Le rappeur revient sur son parcours quelque peu atypique. Une enfance mouvementée, où il suit ses parents de déménagements en déménagements. Une adolescence à Cergy, souvenir d’une jeunesse éternelle qu’il passait en équipe. Et puis, le point de rupture. Du 95, il passait au 14 : la charmante ville de Caen. « La punition » de passer du grand Paris de tous les possibles à la province et ses limites.

« Quitter ma banlieue et mes potes, ça a été une brisure »

Il finit par sortir de sa solitude et de ses clichés sur la Normandie pour rencontrer du monde. Et quelle rencontre. Alors qu’il travaille dans le skateshop de son pote, Orelsan vient le voir pour lui proposer de monter un groupe. Des années plus tard, on sent toujours dans son regard la sincérité de l’amitié qu’il lui porte. Provincial, il l’est finalement devenu, un peu malgré lui. Mais il a surtout gagné en ouverture d’esprit.

La confiance en soi est arrivée plus tard, pour le sortir d’une période particulièrement sombre et monotone de sa vie. Pas envie de rentrer dans le moule métro-boulot-dodo, mais pas envie non plus d’endosser une carrière dont il n’avait pas les épaules. Certaines rencontres de sa vie l’ont mené à sortir de sa bulle, et à enfin sauter le pas et se réaliser. A se soustraire à la vie maussade qu’il s’était comme beaucoup d’autres résigné à suivre, faute de mieux.

« C’est nos passions qui nous ont sauvé »

Vous connaissez la suite : le succès des Casseurs Flowters, et maintenant son album en préparation. Tout semble enfin briller pour Gringe, et on ne peut que lui souhaiter que ça continue.

>> À lire aussi : Gringe, le côté obscur d’Orelsan

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