Musique
Gringe : « J’ai dû faire remonter des souvenirs douloureux »
Pour la promotion de son nouvel opus Enfant Lune, Gringe s’est confié à Konbini. Il ne cache pas la profondeur de son album, puisant dans des souvenirs compliqués.
L’Enfant Lune est arrivé. S’il a pris autant de temps, c’est que tout était justifié, que Gringe devait « digérer » les choses pour sortir le meilleur album qu’il soit. Un disque de quinze morceaux, accompagné par des invités clinquants : la moitié des Casseurs Flowters a mis la barre haute pour sa première expérience en solo. Il n’a pas hésité, d’ailleurs, a puisé au plus profond de lui-même pour dévoiler un art sincère et délicat. Pour Konbini, il explique :
« Travailler sur cet album n’était pas évident car j’ai dû faire remonter des souvenirs douloureux avec lesquels j’avais un peu fait la paix. Aujourd’hui, il est là, et je me sens libéré. »
En effet, parcourant ses propres émotions, Gringe propose une ballade nocturne au cœur de sa vie. On y découvre des sentiments cachés et un rap singulier que l’artiste n’avait qu’effleuré dans ses duos avec Orelsan. Beaucoup plus sérieux, mature, Gringe a franchi une étape, c’est une certitude. Selon lui, il était nécessaire qu’il puisse prendre du recul par rapport à son art. Enfant Lune est une belle réussite sur le plan personnel qui résonne dans les oreilles de ses fans.
À lire aussi : Gringe invite Vald, Orelsan et Suik’on Blaz AD pour le puissant “Qui dit mieux ?”