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Musique

La fascination artistique de Hamza en cinq points

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Hamza : "il y a une atmosphère sexuelle dans mes morceaux"
Crédit photo : Nicolas Bellagio

Actuellement en promotion après la récente sortie de son album Paradise, Hamza est revenu avec Mehdi Maïzi dans More Sauce, sur les thématiques phares de celui-ci. Parmi elles, l’amour, le sexe mais aussi d’étonnantes inspirations.

Il est seul dans le monde du rap depuis une semaine. Avec la sortie de Paradise, Hamza ponctue un cycle de sa carrière en ouvrant un horizon fascinant sur le futur. Artiste à part entière, il s’est confié auprès de Mehdi Maizi dans un nouvel épisode de #MoreSauce. À travers 30 minutes d’interview, ils balayent toutes les thématiques, inspirations et autres retombées gravitant autour de ce nouvel opus. Focus.

Inspirations multiples

Tout au long de l’interview, Hamza évoque ses différentes inspirations. Quand Mehdi Maïzi lui pose une question sur l’héritage qu’il laissera derrière lui, l’artiste prend l’exemple de XXXTentacion. « Sa musique a pris une autre ampleur quand il est décédé. Quand tu fais quelque chose de bien et que tu fais avancer la culture, ça reste », précise-t-il, sans pour autant s’aventurer dans aucune analogie avec l’artiste. Dans un tout autre registre, Hamza plaisante en évoquant « Baby » de Justin Bieber comme étant sa chanson d’amour préférée. Une plaisanterie qu’il tempère en glissant trois fois de suite : « J’adore Justin Bieber ». Rien d’étonnant, ni de honteux, l’approche de l’amour à la fois esthétique et très actuel de Bieber a redimensionné le genre.

La muse féminine

C’est en évoquant les nombreuses occurrences à la danse dans le dernier projet de Hamza que le journaliste Mehdi Maïzi est parvenu à faire décrocher quelques mots à l’artiste sur son rapport à l’amour. Dans Paradise, la femme aimée s’impose comme une véritable muse, notamment dans les morceaux « Addiction » et « Sometimes ». Surplombant l’entièreté de l’album, ce personnage féminin et dansant n’est pas arrivé là par hasard. En effet, le rappeur n’a pas honte de le dire que « les femmes sont ce qui l’inspire le plus » et que « les meilleures chansons jamais écrites parlent d’amour ». Pour lui, l’amour en musique « c’est chaleureux et ça permet de rappeler des souvenirs aux gens, de les émouvoir et même de les faire danser. »

Studio jour et nuit (et jour)

Quand on lui demande les morceaux phares de son album, Hamza évoque « HS », « Validé » ou encore « Dale » avec Aya Nakamura. Il en vient également à parler de « Deep Inside », un titre qu’il avoue adorer. Et surtout pour son histoire particulière. En effet, il se souvient d’une (très) longue soirée en studio avec son beatmaker Ponko, de 17 à 8 heures du matin. En commandant un Uber au lever du soleil, à 8 heures, il reçoit une nouvelle instrumentale avec une topline forte derrière. Ni une, ni deux, Hamza laisse Ponko s’en aller avec son Uber, puis retourne au studio, rallume les machines, et enregistre « Deep Inside ». Il assure être rentré chez lui à midi, mais le job était fait.

Un perfectionniste touche à tout

À travers ParadiseHamza est entré dans une nouvelle dimension artistique, étroitement liée à une prise de conscience sur ce qu’il est capable de faire. Son aisance sur la production lui permet de travailler les morceaux en amont, pour l’adapter avec une meilleure précision à son univers. Il explique : « J’ai un certain feeling avec la production qui fait que je suis obligé d’être engagé. Même quand je fais pas une prod’, il faut que je la kiffe direct, soit je vais dire « Ouais la mélodie elle est bien, mais on va enlever toutes les percus ». Et puis je retape les percus. » À noter que cette alchimie se ressent sur le morceau « 50x », entièrement produit par Hamza qui témoigne de son excellente cohérence artistique.

Pluralité artistique

Enfin, petit point featuring. Lors de la conception de l’album, Hamza s’est affiché avec pas mal de monde en studio, mais le tracklisting a éteint quelques tristes rumeurs. Notamment un featuring avec le 13Block. Il rassure néanmoins : « Il va sortir mais je peux pas encore dire quel projet ». Difficile de croire qu’il en saura autrement que sur l’album du collectif du 93, dont le producteur Ikaz Boi a tweeté que l’album était en mix. Côté Jaden Smith, enfin, Hamza a reconnu pour LesInrocks qu’une collaboration avait été enregistrée mais qu’il ne pouvait pas en dire plus à ce sujet. Il avait également dévoilé la présence de Disiz La Peste en studio, mais là encore, on sèche.

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