«Il a tué le business» : une influenceuse s’en prend à Booba après l’énorme baisse de son salaire

L’influenceuse Julia Paredes déclare que la guerre de Booba contre les dérives de l’influence aurait «tué le business» et serait à l’origine de son salaire en chute libre.

Le combat de Booba contre ceux qu’il qualifie d’“influvoleurs” ne finit pas de faire réagir. Ayant contribué à l’adoption d’une loi visant à réguler les pratiques de l’influence, les activités des influenceurs sont maintenant surveillées de très près. Les premières sanctions de la Répression des fraudes (DGCCRF) n’ont d’ailleurs pas tardé, contraignant certains à admettre publiquement leurs dérives sur leurs réseaux sociaux.

Booba : «Je me suis rendu compte que c’était vraiment des démons»

Si le Duc peut se féliciter d’avoir mis en lumière “tout un système pyramidal infernal”, l’influenceuse Julia Paredes confie au micro de Jeremstar que la polémique a entraîné une perte de revenus considérable. Interviewée dans sa résidence à Dubaï, elle témoigne d’une activité en déclin qui aurait des répercussions considérables sur son salaire. «Je vais dire la vérité il y a des mois, je gagnais 35.000 à 40.000 euros, et après les polémiques. Maintenant on est à des 5.000», décrit-elle. Et de s’épuiser ; «Franchement, il nous a tué le business».

Durant la suite de l’entretien, Julia Paredes admet que le rappeur a dit «ce que tout le monde pensait tout bas» et se prononce même en faveur du projet de loi. En revanche, elle accuse Booba d’avoir mis «tout le monde dans le même panier» et affirme ne pas avoir participé elle-même à la diffusion de contenus frauduleux. Dernièrement, l’auteur d’ULTRA était revenu plus en profondeur sur sa guerre contre les influenceurs : «Je me suis rendu compte que c’était vraiment des démons, que c’était le fond de la casserole, a-t-il dénoncé. Pour moi c’était un fléau».

Les conséquences de Booba chez les influenceurs https://t.co/giEN4mTKsn pic.twitter.com/flB4tv8II9

— JEREMSTAR (@jeremstar) July 4, 2023