La folle histoire de la Game Boy qui a survécu à la guerre du Golfe

Une Game Boy originale de 1989 a survécu à la guerre du Golfe dans les années 1990. Elle est aujourd’hui exposée à la boutique Nintendo de New York. 

Le corps de la console enflammé, les boutons quasi-fondus, mais un écran presque intact : oui, cette Game Boy a bien survécu à la guerre du Golfe. Réputées pour être résistantes, les consoles Nintendo ont eu droit à une publicité amusante au bon milieu des années 1990, en plein milieu de la guerre du Golfe. À l’époque, les États-Unis s’élèvent pour combattre l’Irak, qui vient d’envahir le Koweït. Lors d’un bombardement, un infirmier du nom de Stephan Scoggins tente de dissimuler sa Game Boy dans une caserne du Moyen-Orient. Elle en sortira bien amochée.

La Game Boy « Desert Storm »

L’infirmier va alors envoyer sa Game Boy à Nintendo pour une réparation, avec une note : «Heureusement, cette Game Boy, plusieurs Game Paks et divers autres objets personnels ont été les seules victimes d’un incendie». Voyant l’état de la console, les techniciens de la firme japonaise ne vont y espérer grand-chose, mais tentent tout de même d’y insérer une cartouche de Tetris. Et là, miracle : la console fonctionne. Et désormais plus de vingt ans plus tard, elle fonctionne encore.

Alors, évidemment, toutes les touches ne sont pas optimales, mais ça suffira à la console pour devenir un objet de collection atypique. En 1991, un article du Nintendo Power, relayé par Esquire, vantait la résistance de la console : «La Game Boy est encore plus résistante que nous le pensions !». Celle-ci a même eu droit à un nom particulier : « Desert Storm », en référence aux opérations militaires menées en Irak en 1991.

Désormais, la console est exposée au Nintendo Store de New York accompagnée du plaque sur laquelle on peut lire : «Cette Game Boy a été endommagée lors du bombardement des casernes pendant la guerre du Golfe de 1990-1991. Elle fonctionne toujours !». De nombreuses vidéos ont été réalisées à ce sujet, et la console portable est devenue un souvenir de guerre pop-culture peu commun.

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