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Musique

Les labels abuseraient des « mixtapes » pour moins rémunérer les beatmakers

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Les labels abuseraient des "mixtapes" pour moins rémunérer les beatmakers

Le beatmaker E.Don a dénoncé les techniques frauduleuses utilisées par certains labels pour moins rémunérer leurs producteurs.

Le scandale n’est pas nouveau mais prend une consonance particulière. E.Don, un beatmaker américain appartenant au groupe ID Labs, s’est en effet plaint des stratégies mises en place par les labels pour diminuer les frais de certains projets. C’est notamment Atlantic Records, garant d’artistes ultra populaires à l’image de Meek Mill, Lil Uzi Vert ou Wiz Khalifa, qui se trouve dans l’oeil du cyclone suite à ces révélations.

Pour faire simple, E.Don accuse le label d’abuser des « mixtapes » pour rémunérer moins les beatmakers. Il explique notamment que sur le projet Khalifa, de Wiz Khalifa, il devait apparaître à la production de six morceaux différents. Néanmoins, si l’opus était initialement prévu comme étant un album, le label Atlantic Records a ensuite choisi de le rétrograder au rang de compilation. Ainsi, le cachet du beatmaker a été divisé par deux.

https://twitter.com/BeatStars/status/948290315877720066

Des pratiques récurrentes ?

Bien que douteuse, la pratique n’en reste pas moins populaire avec l’émergence du rap et ses multiples modes de fonctionnement. Depuis quelques années, le hip-hop instaure une frontière de plus en plus floue entre les différents formats d’un projet. Si bien que l’on n’y comprend plus rien. À l’origine, on distingue l’E.P., la mixtape, et l’album, différents selon le budget et le travail. L’EP, généralement plus concis, peut désormais comprendre une bonne dizaine de morceaux. Au contraire, la ligne limite entre la mixtape et l’album est, très sincèrement, difficilement compréhensible.

Si vous souhaitez vous lancer dans le beatmaking, vous êtes avertis.

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