Musique
Lil Uzi Vert peut-il vraiment acheter une planète ?
Cette semaine, Grimes a assuré que Lil Uzi Vert allait acheter une planète, dénommée WASP-127B. Pour autant, pas sûr que ce soit réellement possible.
L’information a fait le tour du web cette semaine : après son fameux diamant quelques mois plus tôt, Lil Uzi Vert s’apprêterait à acheter… une planète, dénommée WASP-127B. L’annonce a été faite par Grimes, la compagne d’Elon Musk sur Twitter, précisant que le rappeur remplissait les documents nécessaires pour son obtention. Pour autant, peut-on réellement acquérir un corps céleste ?
Et bien, le Traité de l’espace, rédigé en 1967, certifie que non. En fait, l’espace est considéré comme un « patrimoine commun », ce qui implique qu’il n’appartient à personne. Le traité précise, comme le rélève le HuffPost, que «la Lune et les autres corps célestes, ne peut faire l’objet d’appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni par voie d’utilisation ou d’occupation, ni par aucun autre moyen».
I tried 2 surprise everyone
🤫🙏🏾🌍 💰 still working on it 👍🏾 #neuralink ✅ ✅✅✅ https://t.co/JQz57Nidic— Uzi London 🌎☄️💕® (@LILUZIVERT) July 22, 2021
Lil Uzi Vert : une acquisition impossible ?
Le problème : depuis 1967, la conquête spatiale a évolué de manière prodigieuse et bouleversé dans le même temps cette législation relativement complexe. Une possibilité serait toutefois évoquée depuis le « Obama Space Act » de 2015. Mais encore une fois, tout n’est pas très clair. Si ce dernier précise en effet que «les citoyens américains peuvent entreprendre l’exploration et l’exploitation commerciales des ressources spatiales», il n’affirme en revanche pas que l’achat d’un corps céleste est possible.
Il faudra certainement attendre l’officialisation de l’achat de Lil Uzi Vert pour se persuader de l’acquisition et surtout comprendre comme elle a été possible. Pour autant, certains spécialiste ne considèrent pas réellement l’information. Interrogé par le média Watson, Domenico Barbato, chercheur au département de l’astronomie à l’Université de Genève, n’y voit qu’«un petit buzz et un morceau de papier très cher.»