Musique
Lomepal : « Ça me manque, le temps où je pouvais être invisible »
Le Parisien a pu suivre le rappeur, actuellement en festival à travers la France. L’occasion pour lui de se confier sur son rythme de vie et sa nouvelle notoriété.
Il a été l’une des sensations les plus brillantes de l’année 2017, et désormais, il en tire son propre bilan en festival. « Avant, je devais prouver, me défendre, confie l’artiste au Parisien. Maintenant, c’est trop facile. Mais je performe encore plus pour remercier le public. » En période de festival, Lomepal laisse tout de côté et fait tout simplement la fête, avec ses fans. Son rythme de vie chaotique ne l’empêche pas d’enchaîner les performances de haut vol. Torse-nu, les cheveux en vrac comme une rockstar, il rend à son public l’incroyable énergie qui traverse son univers. Pourtant, même s’il savoure son succès, Lomepal reconnaît des failles à la notoriété.
« Au début, ça caresse l’ego d’être reconnu, mais maintenant, dans la rue, c’est devenu l’enfer. Je continue un peu à me balader, j’adore ça, mais on m’emmerde. C’est pas grave, ça fait partie du jeu. Chaque fan pense qu’une photo, c’est une seconde, donc pas grand-chose. Mais au cumul, ça fait un million de secondes. Ça me manque, le temps où je pouvais être invisible. »
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Un nouvel album en décembre
« Autrefois, je composais dans le train parce que l’ennui, mais il y a trop de tentations en festival pour écrire ! » avoue-t-il. La construction de son prochain opus est donc remis en septembre, toujours selon Le Parisien. Sur son compte Instagram, Lomepal précise également, avec des pincettes, que son nouvel opus, si tout se passe bien, sortira à la fin de l’année. Le successeur de Flip, couronné de succès, au niveau des critiques, mais également commercial, aura fort à faire pour prendre une relève périlleuse.