Martin Shkreli a fait fuiter un extrait de Tha Carter V de Lil Wayne & Kendrick Lamar

Le diable du hip-hop est de retour. Martin Shkreli a dévoilé un bout d’une collaboration de Lil Wayne avec Kendrick Lamar, ainsi qu’un autre extrait de l’album toujours attendu Tha Carter V.

Martin Shkreli, on aime à le détester. Nous ne sommes pas les seuls puisque cet entrepreneur en pharmacie a réussi en quelques années à devenir « l’homme le plus haï des Etats-Unis ». Comme faire passer de 13,50$ à 750$ le prix d’un traitement contre le sida n’avait pas suffit à lui forger une sale réputation, il est aussi devenu le pire ennemi des rappeurs. Après le Wu-Tang Clan et Kanye West l’an dernier, sa dernière victime n’est autre que le rappeur de La Nouvelle-Orléans, Lil Wayne.

Pour tout dire, cela fait depuis décembre dernier que Weezy est entre les griffes du milliardaire, lorsqu’il déclarait avoir entre ses mains, une copie de son album tant attendu, Tha Carter V. Si le rappeur avait assuré qu’il ne dévoilerait pas le fruit de son travail avant d’avoir été dédommagé par Birdman, Shkreli s’est chargé de le faire à sa place. Un beau cadeau de noël pour les fans bien sûr, mais qui n’a pas fait plaisir à l’artiste.

Il lui avait pourtant assuré qu’il ne recommencerait plus, mais fourbe comme il est, l’escroc a évidemment menti. Par l’intermédiaire de TMZ, il a partagé aujourd’hui deux extraits de l’album. Pas n’importe lesquels puisque l’un des morceaux intitulé « Mona Lisa », est un featuring avec Kendrick Lamar. Le second a pour titre « Life Of Mr. Carter ».

Malheureusement, les extraits sont, comme à chaque fuite, de mauvaise qualité. Si nous ne pouvons pas cautionner un tel acte, espérons que cette mésaventure pousse enfin Lil Wayne a sortir son album. Un projet qui rappelons-le, est terminé depuis plusieurs mois maintenant, mais toujours coincé dans les cartons de Birdman et de Cash Money, et de Martin Shkreli accessoirement. Pendant que celui-ci jubile en écoutant Tha Carter V, les fans de Weezy continuent de se mordre les doigts d’impatience. Et on les comprend.