Culture
Un super-héros homosexuel : le nouveau combat progressiste de Marvel
Toujours plus progressistes dans leurs démarches, les studios des films Marvel continuent leur lancée vers des nouveaux volets d’autant plus inclusifs. Mais à force de trop vouloir exposer leur ouverture d’esprit, les engagements de ces derniers viennent parfois à être remis en question.
Bien évidemment, voir un super-héros gay serait une première du cinéma carrément emblématique et extrêmement réjouissante. En revanche , l’idée derrière ce concept innovant n’est peut-être pas l’objet des meilleures motivations. En effet, s’il est vrai que les films tentent désormais de représenter la vie telle qu’elle est, force est de croire que Marvel, dans sa lutte pour la tolérance, y trouve avant tout des intérêts médiatiques et financiers.
Un peu comme de la propagande, les studios en question ne cessent de vouloir rallier de vastes communautés à leur univers. Après Black Panther, censé récupérer le soutien de la communauté afro-américaine, Marvel a lancé son dévolu vers celle des LGBTQ. Et si on pourrait croire (naïvement) à un large message d’acceptation lancé par des magnats du cinéma, la direction que prend la firme laisse plutôt perplexe.
Véritable engagement ou démarche marketing ?
Pour cause, l’annonce de leur volonté d’un acteur ouvertement gay a été publiquement annoncé par Kevin Feige lui-même, sans toutefois révéler le nom de ce dernier. Et c’est sûrement là que l’initiative interroge, puisque ces derniers utilisent l’orientation sexuelle d’un de leurs acteurs pour servir leur film. Pourquoi ce besoin de devoir revendiquer leur choix d’un acteur gay, comme si la FTN effectuait une sorte d’acte de charité ? Et surtout, en dépit de ses qualités, l’acteur est choisi parce qu’il est LGBTQ, plus que pour son talent et ça, c’est vraiment triste.
Néanmoins, même si les raisons qui ont poussé Marvel vers cette décision demeurent non-élucidées, on se doit malgré tout de saluer ce geste, qui ouvrira, sans aucun doute le pas à d’autres films par la suite. Finalement, qu’importe les motifs douteux des studios, tant qu’ils permettent comme ils le font depuis quelques années, à donner une vision plus représentative et moins aseptisée de notre société actuelle.