Culture
Naïveté, salaire et Daech : Mohamed Henni se confie pour Libé
Interrogé par Libération, le vidéaste marseillais Mohamed Henni s’est confié sur sa vie particulière et le personnage qu’il s’est construit sur sa chaîne YouTube.
C’est l’un des phénomènes de ces dernières années. Car si Mohamed Henni commence à livrer ses premières interviews et à obtenir une véritable reconnaissance populaire, ça commence tout de même à faire un paquet de mois qu’il cumule les millions de vues sur sa chaîne. Pour Libération, c’est dans un portrait fascinant que le YouTubeur se confie. Derrière une photo bien trop esthétique pour son personnage exubérant, il dévoile quelques brefs secrets. « Les gens me prennent pour un naïf, un débile. Mais mon visage ne reflète pas ma personnalité » précise-t-il en évoquant son « air abruti », totalement assumé.
Une nouvelle fois, il certifie acheter lui-même l’intégralité des 26 télévisions qu’il a pu casser au cours de ses vidéos. « Momo » précise gagner largement assez de la monétisation et de ses différents partenariats avec des sites de paris en ligne pour, au moins, dévaliser Darty quelques fois par mois.
Le revers de la notoriété
D’autre part, s’il apprécie sa néo-notoriété, il y reconnaît quelques gros problèmes. Déjà, son incapacité désormais à se rendre au stade Vélodrome. Il raconte que lors de son dernier match dans l’antre marseillais, la trop grosse demande de selfies l’a complètement bloqué pour la rencontre. Il développe également ses brouilles avec Daech, et les menaces qu’il a pu recevoir après une mauvaise blague dans l’une de ses vidéos. À l’été 2016, il raconte avoir même retrouvé une balle de kalachnikov dans sa voiture. En espérant qu’il ne retrouve pas un épi de maïs sur son paillasson…