Nekfeu présent à deux reprises sur le nouvel album de Jazzy Bazz

Jazzy Bazz n’a pas oublié son ami Nekfeu sur son nouvel album sorti aujourd’hui Nuit avec 2 featurings très costauds.

Un an et demi après la sortie de son célèbre album Cyborg, Nekfeu se fait de plus en plus rare. Présent toutefois sur certains projets de ses collègues, on attend avec impatience l’annonce d’un nouvel opus de sa part. Cette fois-ci, c’est au tour de Jazzy Bazz de faire appel au prodige de l’Entourage sur deux morceaux « Éternité » et « Stalker », signant ainsi leur première véritable collaboration.

« Éternité » met en avant les moments éphémères de la vie, le temps qui passe plus vite que prévu et sur le fait qu’ils ne sont que « de passage » sur cette terre. Le champ lexical céleste de l’astronomie est très présent nous plongeant dans un univers proche de l’au-delà. « Stalker » avec Bonnie Banane dénonce plutôt l’utilisation malsaine des réseaux sociaux, accentuant le côté voyeur de l’Homme, un des 7 péchés capitaux. Pour ceci ils prennent l’exemple de l’amour et de l’obsession que créé les réseaux en espionnant virtuellement l’être aimé. Deux sujets intéressants révélant de réels questionnements autour de l’existence de l’Homme. 

Jazzy Bazz : un 3ème album solo

Après deux albums Sur la route du 3.14 sorti en 2012 avec le célèbre « 64 mesures de Spleen« , et P-Town sorti en 2016, Nuit est le troisième projet solo de Jazzy Bazz. Composé de 12 titres et de nombreux featurings notamment avec Alpha Wann, Nekfeu, Esso Luxueux et bien d’autres, Jazzy Bazz nous dévoile un album des plus travaillés notamment dans l’écriture, chose peu surprenante pour le MC de Paris. Les femmes, les vices et les angoisses de l’Homme ainsi que l’analyse de notre société, sont des thèmes récurrents pour le rappeur où il y réfléchit la Nuit, moment inspirant pour quiconque souhaitant faire une psychanalyse sur ce que nous vivons. Jazzy Bazz ne cesse de dépeindre un tableau réaliste de ce qui l’entoure toujours entremêlé à une poésie des plus Baudelairienne.