Musique
Les salariés de Nike et Adidas touchent 30% de moins qu’il y a 20 ans
Un article de LCI a mis le doigt sur un problème d’actualité, qui prend de l’ampleur à mesure que la date de la coupe du monde s’approche. Pas très hip-hop, on vous l’accorde, mais important quand même.
On vous parlait il y a quelques jours du succès phénoménal du maillot du Nigéria, sans s’imaginer l’ampleur qu’avait pris le sponsoring pour cette coupe du monde 2018. Des budgets toujours plus colossaux … Pour des salariés toujours plus sous-payés.
En 2016 nous dénoncions les pratiques des sponsors.
Pour la #CoupeDuMonde2018, @Nike et @adidas n’ont jamais autant engrangé de bénéfices grâce au #sponsoring et aux salaires de misère des ouvriers du #textile.
Nouveau rapport #antijeu ⏩https://t.co/2KhGhxMFw6#bindingtreaty pic.twitter.com/re8FUafpDz— Collectif ESE (@Collectif_ESE) 11 juin 2018
Les deux marques multinationales se partagent la quasi-totalité des équipes et des joueurs de la coupe. Pour autant, du côté des salariés, rien ne va plus. La production, passée de la Chine à l’Indonésie pour faire des économies, a baissé le revenu des travailleurs bien en dessous du salaire vital.
Les deux géants montrent pattes blanches face aux remontrances, prétextant rentrer dans les normes pour justifier ces mauvais choix. Faire baisser la part revenant aux travailleurs sur chaque produit, pour pouvoir ajouter des millions aux contrats des sportifs : c’est l’option qu’on retenu ces deux marques, qui savent pourtant pertinemment qu’elles servent de modèle économique à des milliers d’autres.
Le nouveau rapport #antijeu de @Collectif_ESE (https://t.co/SzW9nAy94p) montre que @Nike et @adidas consacrent de plus en plus d’argent pour sponsoriser des sportifs et rémunérer leurs actionnaires, mais tjs moins aux ouvriers https://t.co/kb8YBRL1cT #CoupeDuMonde2018
— Public Eye (@PublicEyeSuisse) 12 juin 2018
Les marques de sport et les sportifs devraient défendre les valeurs des activités qui les rémunèrent : L’unité, la solidarité, l’entraide, le collectif. Alors, quand on sait que les 11 millions de dollars de plus accordés à Lionel Messi cette année auraient pu assurer le salaire de 44 170 salariés, on attend juste que quelqu’un du milieu prenne le contre-pied. Qui sera le premier à montrer l’exemple ?