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Musique

Niska interrompu par la police en pleine interview à Evry

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Niska se fait interrompre par les forces de l'ordre en plein milieu d'une interview

Le rappeur Niska répondait aux questions de Viceland dans son quartier d’origine, quand soudain, la police a mis fin à l’interview. La raison ? Trop de personnes étaient présentes.

C’est du jamais vu dans l’histoire des interviews. Les forces de l’ordre ont été filmées en train de stopper une interview de Niska, sous prétexte que le rassemblement était potentiellement « à risque ». Interrogé à Évry, dans son quartier d’enfance, le rappeur semblait très heureux de répondre à ces questions. Après sa certification de platine pour Commando en septembre dernier, le rappeur obtenait enfin la reconnaissance des médias « Grand Public » en répondant aux questions d’un média du Groupe Canal +. Mais ce succès n’était apparement pas du goût de la police, qui s’est rendu sur les lieux dès le début du tournage.

Apparaissant en arrière-plan depuis les premières minutes, les gendarmes tentent de surveiller l’entretien, encerclant le petit groupe, composé d’amis du rappeur et de l’équipe de Viceland. Effrayés par l’idée que cette rencontre puisse mal tourner, les agents sont apparus en grand nombre, rendant sans conteste mal à l’aise le journaliste américain, qui n’a pas su comment réagir face à une telle situation.

Les amis de Niska étaient venus le soutenir

Peu avant que l’interview ne s’interrompe, le journaliste échangeait justement avec Niska sur le rapport qu’entretenaient les policiers avec les habitants d’Évry ; ce à quoi le rappeur répondait : « Le problème, c’est qu’ici, il y a beaucoup d’individus qui n’ont pas de travail, et qui trouvent d’autres façons de s’en sortir et de faire de l’argent. Et ces façons-là ne sont pas tolérées par la loi, du coup la police essaye de venir ici pour faire son travail ».

Très mature dans ses propos, l’artiste n’a cependant pas pu cacher sa déception lorsque le moment fut arrêté, ruminant quelques insultes. Le journaliste, de son côté, a exacerbé la situation en rappelant : « On n’est pas plus nombreux que les flics, mais bon… » Malheureusement, la suite de l’interview n’est disponible que pour les abonnés MyCanal.

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