Musique
Orelsan : ce morceau qui a convaincu Pharrell Williams pour un feat
“Dernier verre” d’Orelsan et Pharrell Williams vient d’être certifié single d’or, l’occasion de revenir sur la genèse d’une collaboration cinq étoiles.
C’était un rêve pour Orelsan, et une collaboration inattendue pour ses fans. Sur Civilisation, le rappeur a accueilli l’un des noms les plus prestigieux de l’industrie internationale : Pharrell Williams. Aux côtés de son compère des Neptunes, Chad Hugo, l’auteur de “Happy” a prêté sa voix au titre dansant “Dernier verre”. Une collaboration excitante, que Orelsan doit à Pedro Winter. «Je sais qu’il connaissait Pharrell parce qu’ils avaient déjà bossé ensemble et je lui ai envoyé un message : “Est-ce que je suis trop prétentieux ou quoi, mais tu penses qu’il y a moyen de faire un son avec les Neptunes et Pharrell ?”», a-t-il expliqué à Planète Rap.
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Le titre « Dernier verre » d’Orelsan & The Neptunes est certifié Single Or ! 📀
15 000 000 équivalents streams 🎧
Bravo ! 👏 pic.twitter.com/SjeNBlIXLQ
— Le SNEP (@snep) January 30, 2023
Orelsan : «Des Américains qui commencent à s’intéresser à mon truc»
Alors, en guise de carte de visite, Pedro Winter a glissé un morceau daté de La fête est finie, peut-être le titre le plus impactant de la carrière du rappeur : “Basique”. «Pharrell a bien aimé, reprend-t-il. Il l’a envoyé à Chad, et ils ont été voir ce que je faisais». L’histoire commence donc ici, puis s’est poursuivie jusqu’aux États-Unis, où Orelsan a été invité à séjourner pour travailler auprès du tandem. En découle donc cette collaboration, fantasme de l’artiste, qui voue une admiration certaine aux producteurs.
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Auprès de Tony Parker sur Spotify, Orelsan a ajouté que ses morceaux commençait à avoir une résonance à l’internationale. «Il y a quand même des Américains qui commencent à s’intéresser à mon truc, avoue-t-il. Je reçois des messages, parfois même de gars que j’aime bien. Je pense aussi que, quand tu commences à aller sur ma chaîne YouTube, j’ai tellement de clips, tellement de trucs, qu’au bout d’un moment tu peux comprendre, sans forcément comprendre les parole». De là à multiplier les collaborations outre-Atlantique, Orelsan n’en n’est pas persuadé.