Musique
OrelSan à l’affiche du film féministe « Girls with Balls »
Olivier Afonso a choisi un narrateur un peu particulier pour son film Girls with Balls, humoristique et girl power, en la personne d’Orelsan.
L’année 2018 commence à peine et les surprises sont déjà là ! Mais au final, en était-ce vraiment une ? Konbini révèle aujourd’hui par l’intermédiaire d’un des producteurs du film qu’Orelsan sera le narrateur du prochain film d’Olivier Afonso, Girls with Balls. Au programme : du sport, de l’humour mais aussi une bonne dose de féminisme comme en témoigne le titre du film. Seront également à l’affiche Louise Blachère et Manon Azem. Pour ce qui est de l’histoire, sept volleyeuses se retrouvent perdues au milieu de nulle part, une nuit. Celles-ci vont donc devoir allier leur courage et leur force pour survivre face aux chasseurs complètement barrés qui traînent autour d’elles. Des filles, du volley et des combats à la Ninja : est-ce que l’auteur de La fête est finie pouvait réellement espérer mieux pour un film ?
Une page se tourne
(Trop) longtemps attaqué pour ses rimes jugées machistes, Orelsan pourrait bien sonner définitivement le glas d’une polémique interminable. En outre, depuis son morceau dévoilé pour la Saint Valentin et quelques punchlines peut-être (un poil) viriles, l’artiste traîne une réputation insupportable dans les médias. Le quotidien Le Monde osait même un parallèle entre la sortie de son troisième album et la sombre affaire Weinstein qui ornait l’actualité en octobre. Et si les fans de rap ont pu apprécier son nouvel opus à sa juste valeur, l’artiste conserve, tout de même, une image égratignée dans les médias plus mainstream.
Ce film humoristique, qui se veut féministe et avant-gardiste pourrait (enfin) faire taire les détracteurs du rappeur et recoller les morceaux. C’est aussi une manière efficace de donner du cachet à son nouvel album, La fête est finie, plus mature, engagé. Aujourd’hui, l’artiste est capable de jouer des partions amoureuses, à l’image de « Paradis », et devrait enfin déchirer l’étiquette collée dans son dos depuis de longues années.