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Orelsan : « La censure, c’est dangereux »

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Orelsan : « La censure, c'est dangereux »

Orelsan s’est confié à La Presse, média québecois, et revient sur ses affaires judiciaires par rapport à la censure qu’il a subi. 

Si ses textes ne font pas l’unanimité, après tout, c’est un peu le problème de tous les artistes. Depuis ces polémiques, qui l’ont tout de même emmené jusqu’au tribunal, Orelsan a perduré, dévoilant deux albums brillants, coup sur coup. Il a aussi a excellé au cinéma avec son film Comment c’est loin, et par l’intermédiaire de son groupe, les Casseurs Flowters. Son long-métrage a d’ailleurs permis une approche plus particulière de son personnage, peut-être plus explicite.

« Il y’a pleins de gens qui se sont rendus compte que c’était presque que des blagues, alors qu’en musique, ils ne comprenaient pas la blague. Et donc, c’est vrai qu’il y a pleins de gens qui se sont dits : OK, il n’est pas sérieux en fait. »

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Un rap sans censure

Pour rappel, l’an passé, l’auteur de La fête est finie pulvérisait les records les uns après les autres, s’offrant par ailleurs un succès artistique et commercial renommé. Mais tout n’est pas si rose dans le monde du rappeur qui, malgré son rayonnement, se voit parfois taclé sévèrement par les associations. Et notamment les féministes qui ne digèrent toujours pas les propos du rappeur dans son morceau « Sale pute », entre autres.

« Je suis pour laisser les gens juger par eux-mêmes. Je suis pour ne rien interdire. Tu vas voir le spectacle, ensuite tu dis si tu as été outré ou si tu as trouvé ça nul et tu partages le mot. Mais je ne suis pas trop pour le procès et les lois… (…) Tu as le droit de ne pas être d’accord et tu as le droit de dire que tu n’aimes pas mes chansons et de trouver ça de mauvais goût, mais tu ne peux pas l’interdire à des gens qui ont envie de les entendre. Là, c’est dangereux ! »

La polémique reste tout de même loin, mais ne cesse de revenir en pleine face du rappeur, comme si cette étiquette lui collait à la peau. Il explique le malentendu autour de ses textes, parfois provocants, en montrant que ce n’est pas de lui qu’il parle mais d’un personnage inventé par son imaginaire.

« La censure, c’est dangereux ! Parce que si tu n’as plus le droit d’avoir des personnages mauvais ou de parler de mauvaises choses, ça devient super dangereux. »

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