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Orelsan répond à Macron : « Il essayerait pas de gratter mon buzz ? »

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Orelsan Macron

Vanté par Emmanuel Macron, qui l’a comparé à un « sociologue » dans les colonnes de Libération, Orelsan a répondu en souriant au Président de la République.

«Est-ce qu’il n’essayerait pas de gratter mon buzz ?», rigole Orelsan sur le plateau de Quotidien. L’auteur de Civilisation a réagi, une journée après, aux propos d’Emmanuel Macron, qui a vanté sa musique et notamment son titre « L’odeur de l’essence », qui dresse un constat froid de la société actuelle. Comparant l’artiste à un «sociologue», le chef d’Etat a eu droit à une réponse mesurée du principal concerné. « C’est fou », commence t’il, avant de soupçonner le pensionnaire de l’Elysee de vouloir lui grappiller son exposition du moment.

Aussi, Orelsan suggère qu’Emmanuel Macron « n’a pas écouté tout l’album ». Ce qui ne l’empêche pas apparemment de s’être heurté à cette phrase dans « L’odeur de l’essence », où il pointe le système électoral français : « Si le président remporte la moitié des voix, c’est que les deux tiers n’en voulaient pas ». Un constat qu’Orelsan explicite : «Notre système de vote fait qu’on vote pour quelqu’un dont la moitié des gens ne veulent pas». Pour autant, l’artiste préfère atténuer les comparaisons flatteuses auxquelles il s’expose, notamment via le Président : « Vu qu’il y a un drapeau, on croit que je suis en train de présenter un programme politique, mais je me vois plus comme un peintre qui exprime des sentiments ».

Il n’empêche que Civilisation renferme plusieurs approches politiques et sociétales. Et notamment « Manifeste », qui narre, à travers les regards de différents personnages, une manifestation.

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