Musique
Roméo Elvis : « Les labels se sont mis à nos pieds »
Ils s’appellent Hamza, Damso, Roméo Elvis, Cabellero, JeanJass. Ils sont jeunes, et cumulent à eux tous des millions et des millions de vues et de ventes. La scène rap Belge est littéralement en train d’exploser, et les labels en redemandent.
Roméo Elvis explique, dans une Interview récente donnée aux Inrocks, comment et pourquoi cette inversion des rôles a eu lieu. Fini les artistes qui font les yeux doux aux labels dans l’espoir d’être signés sous n’importe quelle condition. Ils ont pris le pouvoir, et mènent maintenant la danse.
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Le pouvoir des réseaux sociaux
« On est maîtres de notre image, et du cooup ce sont les gens qui viennent vers nous, et pas l’inverse »
Et c’est Roméo Elvis, 333 000 abonnés sur Instagram, qui vous le dit. Les réseaux sociaux ont donné aux rappeurs un moyen détourné de faire parler d’eux et de trouver des contacts, sans l’aide d’un quelconque label ou d’un autre support traditionnel.
« Les labels se sont mis à nos pieds »
Les rappeurs ont maintenant pour seule démarche de se créer une visibilité et « une image de marque » sur les réseaux. Le reste vient à eux, sous la forme de propositions, qu’ils peuvent à tout moment négocier ou refuser.
« On s’autosuffit »
Il illustre enfin ses propos par l’exemple de son ami Lomepal, devenu disque de platine « tout seul ». Les rappeurs ont de beaux jours devant eux. L’industrie du rap a quant à elle peut être plus de soucis à se faire…