Réjouissez-vous, Martin Shkreli est enfin en prison !

Après avoir réussi à se faire détester du monde entier, le feuilleton Martin Shkreli touche à sa fin. L’escroc a enfin été mis derrière les barreaux.

On ne peut pas fuir son passé, une leçon que Martin Shkreli aura appris à ses dépens. Voilà plusieurs années qu’il fanfaronne via les réseaux sociaux au travers d’actions toutes plus détestables les unes que les autres. Et bien bonne nouvelle : l’escroc a finalement été rattrapé. Il faut dire qu’il l’avait plus que mérité. On ne le rappellera jamais assez, mais l’homme avait tout de même augmenté de plus de 5000 % le prix d’un traitement contre le SIDA.

Ce n’est pas tout, puisqu’en plus d’avoir gangrené la sphère médicale, depuis 2015, il est le dernier fléau de l’industrie musicale et particulièrement celle du rap. En effet, c’est lui qui a acheté l’unique album du Wu-Tang Clan, après avoir menacé de le détruire à plusieurs reprises, avant de finalement le mettre aux enchères sur Ebay. Comme si cela ne suffisait pas, c’est également lui qui a emmerdé Kanye West, Lil Wayne, et de nombreux artistes. Bref, après avoir fait un focus sur son infâme CV, réjouissons-nous, Martin Shkreli est en prison pour 20 ans !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce ne sont pas ses controverses passées qui ont entraîné sa chute, mais bien sa dernière folie, car Martin a eu la riche idée de s’attaquer à une personnalité politique. En effet, il y a quelques jours, ce dernier assurait qu’il offrirait une récompense de 5 000 dollars à toute personne qui lui rapporterait une mèche de cheveux d’Hillary Clinton, l’ex adversaire démocrate de Donald Trump aux dernières présidentielles américaines. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Déjà jugé il y a peu pour ses diverses escroqueries fiscales, Shkreli devait se retrouver en prison à compter du 16 janvier 2018 pour une durée méconnue. Or, il avait réussi à contourner la sentence en payant un montant astronomique de 5 millions d’euros. Sauf qu’un juge de New-York a décidé de rendre nulle sa caution pour l’écrouer une bonne fois pour toutes. Ses motivations ? « Il en a eu marre des gestes incontrôlés et extravagants de l’entrepreneur » Une decision arbitraire, mais on ne peut plus compréhensible à la vue de son cynisme insupportable. Son avocat Benjamin Brafman à bien tenté de le défendre, mais en vain.

Et puisque à un moment, il faut savoir s’avouer vaincu, Martin Shkreli a reconnu les faits. Sauf que dans son cas, le proverbe « faute avouée est à moitié pardonnée » ne s’applique pas, et c’est tant mieux.