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Culture

Victime de harcèlement, Maghla s’insurge : «J’ai besoin d’ouvrir ma bouche»

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Maghla revient sur la condamnation de son agresseur

Maghla a publié un long thread sur Twitter dans lequel elle revient sur le harcèlement qu’elle a subi après avoir dénoncé les tendances tactiles de certaines personnes. 

«J’ai hésité, mais j’ai besoin d’ouvrir ma bouche parce que là c’est trop», dénonce Maghla. La streameuse a publié un thread, ce jeudi sur Twitter, dans lequel elle revient sur les commentaires qui ont suivi ses publications plus tôt dans la semaine. En outre, elle dénonçait le comportement de certains inconnus trop tactiles qui l’abordent. «En gros : des mecs me touchent à la salle pour me parler/draguer malgré le fait que je dise que je n’aime pas ça (coups de serviette, touche la main, la taille)», s’épuisait-elle. Elle a ensuite préféré supprimer ses publications, après une vague de commentaires inappropriés.

Maghla : «Ce qu’il s’est passé mardi sur les réseaux sociaux a été atroce pour moi»

Ce jeudi, Maghla a donc publié un thread de huit publications, dans lesquelles elle revient sur l’histoire. «J’avais tweeté sur le fait que je ne me sentais pas en sécurité et que des mecs outrepassaient mon consentement et je prenais une vague de harcèlement et de commentaires vraiment affreux et des gens qui changeaient toute l’histoire», décrit-t-elle, précisant avoir «vécu l’enfer». Captures d’écran à l’appui, elle regrette le comportement de certains internautes qui ironisent sur ses dénonciations.

Touchée, Maghla a fini par avouer qu’elle avait été victime de violences conjugales et sexuelles à l’âge de 20 ans. «Je sais qu’il y a eu beaucoup de soutien mais voilà, j’ai beaucoup réfléchi et je veux vous le dire ici. J’ai été victime de violences conjugales et sexuelles pendant deux ans quand j’avais 20 ans. Alors ce qu’il s’est passé mardi sur les réseaux sociaux a été atroce pour moi». Précisant qu’habituellement elle se fond dans son silence, la streameuse a ajouté vouloir, cette fois-ci, extériorisé son ressenti.

«C’est très dur pour moi de mettre par écrit que j’ai subi des agressions plus jeunes mais peut être que certain(e)s se rendront compte que harceler une meuf qui se fait tripoter à son insu et à qui on invente une histoire pour tout minimiser, bah c’est grave», conclut-elle. Une confidence courageuse, bien qu’il s’avère malheureux d’évoquer des souvenirs si intimes pour justifier de comportements inadaptés. Toutefois, sa publication a été aimée plus de 20.000 fois, et retweetée 6.000 fois, preuve que son message a trouvé un certain écho.

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