Musique
Youssoupha : « La nouvelle règle, c’est qu’il n’y en a pas »
Youssoupha avoue avoir lâché-prise et avoir tout tenté dans son cinquième album qui sortira dans quelques jours.
Artiste confirmé grâce à ses succès commerciaux avec Négritude, disque de platine et Noir Désir, double disque de platine, ainsi que la reconnaissance des plus grands, Youssoupha peut enfin souffler et se sent libre de proposer des contenus très variés sans être à la recherche de l’approbation de quiconque. Considéré par certains comme un réel lyriciste avec des textes dénonciateurs et remplis de réalisme, Youss n’a plus besoin de faire ses preuves dans le rap game français. Il se confie dans Le Point :
« Il y’a une espèce de lâcher-prise vu que c’est mon cinquième album et que j’ai déjà fait beaucoup de choses dans mes précédents disques. Je ne suis plus grisé par l’obsession du succès, du coup je me sens plus libre. La nouvelle règle c’est qu’il n’y en a pas. «
Touche-à-tout, il a souhaité, pour l’élaboration de son nouvel album Polaroïd Expérience, rester dans la subtilité des mots avec un flow toujours très raffiné comme il sait le faire, tout en allant vers d’autres horizons en piochant notamment dans plusieurs styles musicaux différents :
« Je pioche dans toutes mes influences : Notorious Big, Nas, Michael Jackson, Jay-Z, MC Solaar, mais aussi des artistes africains comme Mister Easy ou Eddy Kenzo. Ça peut donner des morceaux hybrides, qui changent d’instrumental en plein milieu (…) Ma seule règle c’est de suivre la musique là où elle va «
Poilaroïd Experience, un melting pot musical
Évitant à tout prix les étiquettes, Youssoupha est un artiste libéré tant au niveau des lyrics engagées que des prods choisies, et peut alterner entre des instrus à l’ancienne très hip-hop, du gospel, de la zumba, du jazz ou encore des sonorités africaines. Son cinquième opus sera presque représentatif de tous les continents, rendant ainsi son œuvre encore plus esthétique et audacieuse.