ALERTE NWAAR : Damso publie six morceaux sur les plateformes streaming

« Tieks », « Fais-moi une vie », « CQFD », « Smeagol » « Mucho Dinero » et « Mort » : Damso vient de surprendre son public à six reprises, de manière consécutives, sans que personne ne soit prêt. 

Si le Dieu de la communication existait, il s’appellerait Damso. Dans le silence le plus fracassant, le rappeur bruxellois vient de publier six morceaux. Intitulés « Tieks », « Fais-moi une vie », « CQFD », « Smeagol » « Mucho Dinero » et « Mort », ces morceaux ont été balancés à minuit tout pile sur les plateformes de streaming sans que l’on ne sache pourquoi. L’auteur d’Ipséité qui aime tant s’amuser de ses fans et de sa communauté, apprécié également faire trembler leur rythme cardiaque. Les six morceaux sont en fait des freestyles déjà dévoilés sur les réseaux sociaux, la plupart rallongés. Ils proviennent d’ailleurs d’horizons complètement différents, qui témoignent de la mosaïque artistique éblouissante de l’auteur du prochain Lithopédion.

En parlant de mosaïque, son titre « Mosaïque Solitaire » aura d’ailleurs droit à son clip demain. L’artiste a diffusé hier une image où il apparaît, fusil à la main. Il a ensuite lâché l’information sur son compte Twitter. 

Les fans de Damso ont la tête qui tourne

Le rappeur est insupportable de génie. Son passe-temps favori ? Prendre à contre-pied la quasi-intégralité de la sphère rap pour se retrouver là où on ne l’attend jamais. Sortir une interview classique ? Oui, mais balancer à l’intérieure le nom de son nouvel album. Lithopédion sera dévoilé le 2 mars ? Il n’en est rien. Annoncer un clip le vendredi ? Oui, mais sortir cinq exclusivités la veille. Bref, tout un tas de facteur qui font que la communication de Damso est fascinante et mérite une attention toute particulière.

Ces cinq nouveaux titres sont enfin balancés dans un climat tout particulier. Une semaine plus tôt, le rappeur ironisait sur l’île de la Réunion sur son évincement de l’hymne de l’équipe de football belge par la fédération nationale. D’un commun accord, les deux partis avaient jugé que, tout compte fait, Damso n’était peut-être pas l’homme de la situation. En fait, le rappeur a tout de même était largement forcé par la pression médiatique qui entourait sa désignation. De nombreuses associations féministes étaient montées au créneau et l’artiste se trouvait dans une spirale qui le dépassait complètement. Damso s’est finalement incliné, remerciant au passage ces polémistes qui ont, selon lui, contribué à la promotion de Lithopédion. Et en effet, on veut bien le croire tant la polémique a fait le tour du monde. 

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