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Le feat entre Lacrim et Snoop Dogg pue la street et la weed

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Le feat entre Lacrim et Snoop Dogg pue la street et la weed

Beaucoup d’espoirs avaient été placés dans le morceau avec Snoop Dogg depuis son annonce. Et heureusement, Lacrim a tenu ses promesses avec « West Coast », un titre empreint de l’air californien, et de ses débauches.

Comme à son habitude, Lacrim n’a pu s’empêcher de vanter sa collaboration avec un rappeur d’envergure comme Snoop Dogg sur les réseaux sociaux. Cependant on le sait : trop teasing, tue le teasing. C’était un risque à prendre. Et cette fois, le rappeur semble échapper à la règle puisque la surprise est grande à l’écoute du morceau. Si on s’attendait à une énième imposture du rap français en matière de featuring, Lacrim a su surprendre avec un morceau savamment lié à son titre : un mélange bien dosé entre weed, street et Californie.

« West Coast », le paysage de Snoop Dogg dans l’univers de Lacrim

Alors ok, « West Coast » n’est peut-être pas le meilleur titre de l’album. Toutefois, on lui remarque au moins deux atouts de taille : son appartenance aux street-codes, mais aussi et surtout la réunion de deux rappeurs clés de leur génération. Également, le son se distingue par son agilité à restituer avec brio le monde de Snopp Dogg et son addiction pour la weed, tout en conservant les particularités propres à Lacrim.

Parmi celles-ci, l’instru choisie, faisant clairement partie de celles sur lesquelles Lacrim excelle. Toutefois, Snoop Dogg semble y trouver lui aussi son compte, puisqu’il dévoile un couplet à la hauteur de ses habituels morceaux. Avec cet entre-deux, le titre rappelle à la fois des thématiques universels, et transmet des airs de voyages, d’exotisme.

Dans une ère où les featurings avec les rappeurs US perdent la côte, Lacrim montre avec succès que la tradition possède encore sa place dans le rap game. Appartenant à l’ancienne génération, notre rappeur français a dû se frotter à de nouvelles exigences lors de la création de son disque éponyme, lesquelles prouvent désormais qu’il faut plus qu’une bonne instrumentale et un gros featuring pour être acclamé. Enfin, normalement, car ici, rien qu’avec ces deux choses, le rappeur parvient à remettre au goût du jour, ce qui déjà à l’époque avait fait sa réussite, notamment avec « A.W.A ». Une technique qu’il semble donc être encore l’un des seuls à maitriser, étant donné que « Bloody » avec 6ix9ine sorti ce jeudi, fut lui aussi très apprécié.

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