« Blue Lights » de Jorja Smith, qui célèbre ce mois-ci son cinquième anniversaire (!) regorge d’une histoire engagée et valeureuse.
Les sirènes qui enveloppent « Blues Lights » en ont fait un morceau culte. Et certainement, le tableau le plus connu de la discographie de Jorja Smith. La Britannique a publié son titre en janvier 2016, en s’inspirant de thèmes qui lui sont chers, et surtout, en faisant ressurgir un divin sample de Dizzee Rascal. Un alignement de planètes prodigieux, qui a rendu le son célèbre tant sur le fond que sur la forme.
Jorja Smith a écrit le morceau à seulement 17 ans, lorsqu’elle traitait un sujet intitulé « L’influence du post-colonialisme dans le grim » en cours. En rédigeant autour de cette thématique, elle est tombée sur « Sirens » de Dizzee Rascal, qui l’a tout de suite inspiré. Et qu’elle a d’ailleurs repris sur son titre. Les sirènes évoquées par le rappeur reviennent en fond pour faire l’âme du morceau qui reflète d’ailleurs une autre thématique survolée par Jorja Smith. «J’ai aussi travaillé sur un autre sujet : « La police contre le grime », explique-t-elle pour Brut. J’ai demandé à des enfants à l’école ce qu’ils pensaient de la police. Ils avaient 11 ou 12 ans. Des jeunes noirs du groupe disaient : « La police est toujours derrière nous ». Je leur ai demandé ce qu’ils avaient fait, et ils m’ont dit qu’ils n’avaient rien fait, mais que la police est tout le temps derrière eux».
En regardant les informations avec son père, et en voyant une énième fois un Noir se faire tuer aux États-Unis, Jorja s’est rendue compte, que rien n’avait changé par rapport au passé. Un élement qui l’a profondément terrifié. «Le texte est aussi inspiré de deux amis à moi de Walsall. Une fois, ils sont venus pour se poser, et l’un d’entre eux a oublié son sac chez moi. D’habitude je ne suis pas curieuse comme ça. J’ai regardé ce qu’il y avait dans le sac, et j’ai vu un couteau ! Je me suis dit pourquoi il traîne avec ça ? J’ai aussi écrit cette chanson s’il utilisait ce couteau, en imaginant la suite de cette histoire et le fait que ces jeunes ne devraient pas à avoir peur de la police et se sentir coupables».
Une histoire réelle, donc, et profondément sincère, dans laquelle Jorja Smith souhaite incorporer une touche d’espoir. «J’essayais de donner un peu d’espoir en disant : « Ne courez pas, ne courez pas quand vous entendez les sirènes arriver », explique-t-elle à Genius. Puis, à la fin, elle se retourne parce que je dis : « Tu ferais mieux de courir maintenant parce que les sirènes viennent pour toi. » J’ai l’impression que la chanson est un peu un cercle, et c’est comme la vie. Tout se répète, tout tourne en rond.».
« Blue Lights » de Jorja Smith, qui célèbre ce mois-ci son cinquième anniversaire (!) regorge d’une histoire engagée et valeureuse.
Les sirènes qui enveloppent « Blues Lights » en ont fait un morceau culte. Et certainement, le tableau le plus connu de la discographie de Jorja Smith. La Britannique a publié son titre en janvier 2016, en s’inspirant de thèmes qui lui sont chers, et surtout, en faisant ressurgir un divin sample de Dizzee Rascal. Un alignement de planètes prodigieux, qui a rendu le son célèbre tant sur le fond que sur la forme.
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Jorja Smith : «La chanson est un peu un cercle»
Jorja Smith a écrit le morceau à seulement 17 ans, lorsqu’elle traitait un sujet intitulé « L’influence du post-colonialisme dans le grim » en cours. En rédigeant autour de cette thématique, elle est tombée sur « Sirens » de Dizzee Rascal, qui l’a tout de suite inspiré. Et qu’elle a d’ailleurs repris sur son titre. Les sirènes évoquées par le rappeur reviennent en fond pour faire l’âme du morceau qui reflète d’ailleurs une autre thématique survolée par Jorja Smith. «J’ai aussi travaillé sur un autre sujet : « La police contre le grime », explique-t-elle pour Brut. J’ai demandé à des enfants à l’école ce qu’ils pensaient de la police. Ils avaient 11 ou 12 ans. Des jeunes noirs du groupe disaient : « La police est toujours derrière nous ». Je leur ai demandé ce qu’ils avaient fait, et ils m’ont dit qu’ils n’avaient rien fait, mais que la police est tout le temps derrière eux».
En regardant les informations avec son père, et en voyant une énième fois un Noir se faire tuer aux États-Unis, Jorja s’est rendue compte, que rien n’avait changé par rapport au passé. Un élement qui l’a profondément terrifié. «Le texte est aussi inspiré de deux amis à moi de Walsall. Une fois, ils sont venus pour se poser, et l’un d’entre eux a oublié son sac chez moi. D’habitude je ne suis pas curieuse comme ça. J’ai regardé ce qu’il y avait dans le sac, et j’ai vu un couteau ! Je me suis dit pourquoi il traîne avec ça ? J’ai aussi écrit cette chanson s’il utilisait ce couteau, en imaginant la suite de cette histoire et le fait que ces jeunes ne devraient pas à avoir peur de la police et se sentir coupables».
Une histoire réelle, donc, et profondément sincère, dans laquelle Jorja Smith souhaite incorporer une touche d’espoir. «J’essayais de donner un peu d’espoir en disant : « Ne courez pas, ne courez pas quand vous entendez les sirènes arriver », explique-t-elle à Genius. Puis, à la fin, elle se retourne parce que je dis : « Tu ferais mieux de courir maintenant parce que les sirènes viennent pour toi. » J’ai l’impression que la chanson est un peu un cercle, et c’est comme la vie. Tout se répète, tout tourne en rond.».
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