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Musique

Quand Orelsan a fait écouter ses prods à Booba qui les trouvait «pas ouf»

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En 2003, alors que Skread a placé une production pour l’intro de Panthéon, Orelsan a également tenté sa chance auprès de Booba. En vain. 

Le documentaire Montre jamais ça à personne, retraçant le parcours d’Orelsan est sorti et il regorge évidemment d’anecdotes somptueuses. Dès le premier épisode, on apprend notamment que l’auteur de La fête est finie a, en 2003-2004, tenté de placer une production pour Booba. En somme, à l’époque, le producteur Skread, très proche d’Orelsan, tente une incursion au coeur de la capitale et finit par taper dans l’oeil de l’auteur de Temps mort. Il va lui prendre une instrumentale, celle qui deviendra « Tallac », l’introduction conquérante de Panthéon.

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Orelsan : «Booba avait écouté des prods à moi»

«C’est l’intro où il revenait, c’était pile la prod qu’il fallait à Booba à ce moment-là», décrit Orelsan. «C’est légendaire, renchérit Gringe. Faire l’intro d’un album de Booba, en plus tu viens de Caen, tu n’as jamais rien placé avant sur personne. C’est fou.» Profitant de l’engouement cumulé par son acolyte, Orelsan a ainsi, à son tour, tenté de placer auprès de l’artiste du 9.2. «Et pendant ce temps-là, j’essayais de faire des prods. Booba avait écouté des prods à moi, et il a dit à Skread : « Les prods de ton gars, elles sont pas ouf, t’es plus obligé de me les faire écouter »».

À cette époque-là, Orelsan n’était clairement pas sûr de son affinité avec l’exercice du rap. Il raconte même qu’il avait tellement honte de certains enregistrements, qu’il jetait par la fenêtre des cassettes en train de tourner dans la voiture de Gringe. «Des maquettes chanmés. Des trucs qu’on assumait ou pas, c’est juste que c’étaient nos débuts», rigole son compère des Casseurs Flowters. «J’avais honte de fou, je sais pas. Je ne voulais pas me mettre au devant de la scène, quoi. Alors qu’on rêvait d’en vivre, évidemment», conclut Orelsan.

La série-documentaire Montre jamais ça à personne est disponible sur Amazon Prime. 

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