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Musique

Sofiane livre un discours inspiré à la cérémonie des Césars

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Sofiane : "une instru, 15 minutes, toi et moi, 16 mesures-16 mesures"

Pour remettre le César de la meilleure Musique Originale, l’Académie des Césars a convié Sofiane. Le rappeur a donné un discours inspiré.

Sofiane continue de se rapprocher du monde du cinéma. Après avoir notamment interprété le rôle de Nazir dans la série Les Sauvages en 2019, le rappeur du 93 a cette année poursuivi l’expérience sur les planches du théâtre Châtelet. Il y interprétait le rôle de Gatsby le magnifique du 16 au 20 février 2022. Quelques jours plus tard, Sofiane est véritablement passé dans une nouvelle dimension.

En 2020, Fianso avait prévenu dans « #JesuispasséchezSo : Épisode 12 » : «L’autre, il m’parle de sa guerre du streaming, frère, l’année prochaine, j’suis aux Césars». Il aura finalement fallu attendre une année de plus, mais il a tenu promesse. Invité par l’Académie pour remettre le César de la meilleure Musique Originale, Sofiane a livré un discours puissant et inspiré, face au cinéma français et ses plus notoires représentants.

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Sofiane : «Cette cérémonie m’a toujours fait rêver»

Derrière son pupitre, Sofiane entame alors un discours écrit en rimes : «J’ai entendu Alexis Michalik s’essayer à quelques vers, je me suis dit que j’aurais l’audace de faire pareil.» Il s’est donc lancé dans une superbe tirade, faisant parfaitement le parallèle entre la musique et le cinéma.

«Pour ce que j’en connais, le casteur de ma vie c’est moi. Chanteur de mon parking on me jugeait doué. Oubliant sacrifices, les années, le travail, acteurs et musiciens ne parlent que de jouer. Chacun sa partition quand les rêves nous retardent, la vie inspire l’auteur, l’auteur inspire la vie. Paroles qu’on peut danser, notes qu’on photographie… Bref les images s’écoutent, la musique se regarde. Il y a eu ces idées et ces mots et ces sons, très souvent dès l’enfance. Ils nous ont abordés, j’ai consenti à tout sans avoir le soupçon du temps qu’il me faudrait pour tous les accorder. Des mélodies qui rêvent d’expressions qu’on libère, si tant est qu’on vous laisse partager un cauchemar, qui jouerait des deux pieds et tellement de travers qu’on pourrait suggérer qu’il aille niquer sa mère. Alors à toutes ces nuits blanches et sommeils écourtés, toutes ces inspirations qui naissent quand il fait noir, cette musique qu’on entend, qu’il s’agit d’écouter pour qu’à la fin du bal, on couronne les Césars.»

Finalement, Fianso a conclu, sans pouvoir vraiment cacher son plaisir, s’adressant à Antoine de Caunes : «Cette cérémonie m’a toujours fait rêver, merci beaucoup de m’y accueillir Antoine.» Ainsi, l’un des hommes les plus importants du rap français, bascule peu à peu dans un autre monde.

Dans le reste de l’actualité, au fait les huit bonus de “V” ça donne quoi ?

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