Caballero explique pourquoi certains artistes le prennent de haut

À l’occasion de la sortie de OSITO, Caballero est allé à la rencontre de Mehdi Maïzi pour Le Code. Et il a expliqué pourquoi certains le prennent de haut.

En ce début de mois d’avril, Caballero est de retour aux affaires avec OSITO. Un EP court et incisif dans lequel le belge remet les choses à plat. Ça découpe dans tous les sens, l’écriture est pointue et rappelle à ceux qui l’avait oublié que Caba est l’un des meilleurs rappeurs de sa génération. Un statut que l’acolyte de JeanJass avait donc envie d’écrire en lettres capitales, tant certains ont pu le prendre de haut, comme il l’a confié à Mehdi Maïzi, dans Le Code.

Lorsque Mehdi lui pose la question voilà ce que Caballero répond : «Ah ouais, plein de fois. C’est insupportable Mehdi, j’en peux plus.» Une habitude que le rappeur belge explique par certaines de ses collaborations et la création d’High et Fines Herbes :  «Stromae, Bigflo et Oli… Qui d’autre ? Lorenzo. Les gens sont très rapides dans leur façon d’analyser les choses. Moi quand je me retrouve face à une émission qui s’appelle High et Fines Herbes, parce que c’est aussi un de nos gros poissons dans cette histoire, je me mets en mode : « Je ne suis pas un rappeur ».»

A lire aussi : Caballero raconte l’histoire de “Bruxelles arrive” avec Roméo Elvis.

Caballero : «On est peut-être trop rigolos, ou trop lointains»

Si certains voient ces initiatives d’un mauvais oeil, Caballero estime quand à lui qu’il prend tout simplement des risques : «J’essaie de faire une émission qui déchire sa mère. (…) J’essaie de trouver un truc divertissant, je prends des risques ou j’essaie d’inviter les moins aimés du rap. Les plus gentillets de l’univers et les ramener dans ce monde totalement illégal de la consommation de drogues. Mais les gens…» Certains ne comprennent pas l’univers de Caballero et JeanJass : «On est peut-être trop rigolos. Ou trop lointains.»

Oui, le duo a un certain recul sur sa musique. Lui permettant de ne pas forcément se prendre trop au sérieux. Un recul que Caballero estime encore trop léger en France : «Tu vois il y a encore ce truc que je remarque beaucoup en France. C’est une religion le rap, ça a éduqué des génération. Et ils ne rigolent pas avec ça, les gens ne veulent pas rigoler avec ça. Ce que je peux comprendre, il n’y a pas de soucis, poursuit-il. Moi de mon côté j’essaie de faire mon bail et de faire mon truc, mais ça ne fait pas rire tout le monde.» La solution est donc toute trouvée : «Du coup il n’y a pas de soucis. Je vous sors OSITO et vous comprenez que tout ça n’est que foutaises et balivernes.»

Dans le reste de l’actualité, Nekfeu : son retour se précise avec un tournage en Belgique ?