Culture
Alexandre Astier sur « Kaamelott » : «Je ne fais pas du fan-service»
Alors qu’il est attendu au tournant pour le film Kaamelott, prévu pour novembre 2020, Alexandre Astier préfère préparer ses fans à certains risques de «déplaire».
À quelques mois de sa sortie, Kaamelott conserve fermement dans son coffre-fort les secrets qui entoureront son premier film. Légèrement repoussé, et désormais attendu pour novembre, l’adaptation de la série culte d’Alexandre Astier s’impose comme l’événement cinématographique français de cette fin d’année. Et s’il préfère entretenir le mystère plutôt que de laisser ses fans crouler sous les bande-annonces – «il ne faut pas trop en dire, pour préserver les fans autant que le grand public» – le réalisateur s’est longuement confié à Première, pour dresser les contours de son oeuvre.
Alexandre Astier : «Kaamelott était fait pour le cinéma»
Ce qu’il s’en dégage, comme d’habitude, un franc-parler généreux, conduit par une liberté artistique absolue. Alexandre Astier ne ressent d’ailleurs que très peu la pression des fans de sa légende arturienne, jusqu’à les prévenir : «Je ne fais pas du fan-service». Il poursuit : «Mon boulot, c’est de surprendre, pas de donner ce qu’on attend. Si jamais je donne ce qu’on attend, ça veut dire que j’ai pas bien travaillé.» Une «position privilégiée» qu’il assume et qui pourrait bien faire grincer quelques dents. «Je m’autorise à vous déplaire, ça fait partie du deal, reprend-t-il. Je signe et je fais comme je veux. C’est ça mon boulot, pas de vous convenir.»
D’un autre côté, le comédien se félicite de l’évolution de son oeuvre, qui rejoint désormais le septième art. «Aujourd’hui, quand je vois les images du film, je me dis que Kaamelott était fait pour le cinéma. C’est là sa vraie place.» Alexandre Astier jouit désormais de son «autonomie», dénuée de la pression des grilles de télévision.
La sortie de Kaamelott est prévue pour le 25 novembre. L’intégral de l’entretien d’Alexandre Astier, couplé aux premiers images du film, est à découvrir dans le numéro de Première.
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