Culture
Anonymous diffuse « F*ck the Police » sur des radios de police
À Chicago, Anonymous, le célèbre groupe de hackers, a expulsé les ondes de radio de police au profit du titre « F*ck the police » de NWA.
Les mobilisations se poursuivent aux États-Unis, quelques jours après la mort de George Floyd, décédé après avoir été étouffé sous le genou d’un policier. Depuis le début de la semaine, des manifestations s’intensifient à travers le pays pour réclamer la fin des injustices sociales liées à la couleur de peau. Si de nombreuses personnalités ont réagi ou sont descendues dans la rue pour soutenir le mouvement, Anonymous a également réagi.
Anonymous message for the American Spring.
#Anonymous #JusticeForGeorgeFloyd #ICantBreathe #BlackLivesMatter pic.twitter.com/LY6XldgdNp
— Anonymous (@YourAnonCentral) May 31, 2020
Anonymous menace d’exposer les crimes de la police de Minneapolis
Alors que de nombreuses protestations ont éclaté dans plusieurs grandes villes américaines ce samedi, le groupe de hackeurs a surgi sur Twitter. Dans un message liké près de 150 000 fois, ils ont menacé de dénoncer «les nombreux crimes commis par le département de police de Minneapolis».
Ainsi, ce soir-là, Anonymous aurait démantelé le site web de la police de Minneapolis, mais aurait également diffusé sur les ondes policières le fameux morceau de NWA : « F*ck the police ». C’est le cas à Chicago, notamment, où un utilisateur a relevé que les ondes de police de la ville avaient cédé leur place à de la musique polka, ainsi qu’au titre de NWA.
Anonymous apparently now been hacking Chicago PD radios all night and playing polka music and Fuck The Police so the cops can’t communicate about protests lmfao pic.twitter.com/cAGPRRcROX
— elijah daniel (@elijahdaniel) May 31, 2020
Les menaces du collectif de hackers, cachés derrière les masques de « V pour Vendetta » animent les réseaux sociaux. Toute la journée de dimanche, le terme « Anonymous » s’est retrouvé en tendances sur Twitter.
Dans le reste de l’actualité, cette fois, Nike et Adidas sont d’accords, et le message est fort