Comment une blessure et la rencontre de 1995 ont changé le destin de Lomepal

Lors d’une interview enrichissante pour Les Inrocks, Lomepal est revenu sur plusieurs étapes de sa vie. Notamment la blessure qui l’a contraint à s’éloigner du skate, et sa rencontre avec Sneazzy, Nekfeu et Alpha Wann. 

Cette semaine, Lomepal est en Une des Inrocks. Dans sa posture favorite (accroupi, comme dans 90% de ses photos et de ses clips), sur fond vert, le rappeur démontre qu’il a définitivement plié l’année. Plus que ça, il a délivré un fabuleux entretien au magazine, sur ses inspirations, sa manière de travailler et son parcours. Une nouvelle fois, il a expliqué comment sa collaboration avec Nekfeu l’avait remis en question sur sa manière de rapper. Il est, de plus, revenu sur sa rencontre, quelques années plus tôt, avec quelques mecs qui kickaient déjà à l’époque : Alpha Wann, Sneazzy West et Nekfeu. Nous sommes au lycée Paul-Bert. Lomepal est adolescent et passer son temps sur un skate ne lui a pas apporté que des bonnes choses. Opéré d’un ostéochondrite, il se rapproche d’un 1995 balbutiant qui tâte déjà de la rime. Les Inrocks racontent :

Ils écoutent tous la même chose à l’époque : de Time Bomb à Beat De Boul en passant par Lunatic et Unité 2 Feu, c’est le rap dans sa version la plus brute qui l’emporte face aux tubes que diffuse Skyrock. L’influence de cette école du rap sera déterminante pour cette génération pas encore décidée à se lancer dans la mélodie.

Quelques temps plus tard, Nekfeu et lui s’associent sur le morceau « À La Trappe ». Nous sommes en 2011. Lomepal avoue encore aujourd’hui que les commentaires négatifs sur la vidéo l’ont longuement remis en question. Cet échec, et les EP sur lesquels l’artiste a travaillé ensuite, ont permis de construire réellement l’identité de l’artiste. Un style propre à lui, plus éloigné du rap. Partout, il reconnaît d’ailleurs, comme ses collaborateurs qui travaillent sur l’album, qu’il ne se considère pas lui-même comme un rappeur.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien de Lomepal pour Les Inrocks, ici-même ou dans la presse.