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Musique

Booba, Laylow, Niska et Hamza : à Dour, le rap au devant de la scène

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© Antonin N'kruma / @antonin.nkruma

À quelques semaines de Dour, on a discuté avec Mathieu Fonsny et Alex Stevens, programmateurs du festival, pour qu’ils nous éclairent sur le line-up de 2022. 

Avec plus de 250 artistes et 8 scènes au total, le festival de Dour a de quoi charmer les plus curieux. Et en particulier les fans de rap, qui pourront y apercevoir cette année Booba, Laylow, Niska, Gazo ou encore Hamza et Lala&ce, mais également des artiste en développement, comme BabySolo33, Benjamin Epps, Frenetik et Zinée. Les artistes féminines de la scène rap seront notamment bien présentes avec, par exemple, Princesse Nokia, Le Juiice et Chilla. Dans la lignée des dernières années, le rap grappille donc de plus en plus de place dans les festivals. Et cette année à Dour, ils seront près d’une cinquantaine d’artistes issus de la sphère rap, soit environ 25% de la programmation estiment Alex Stevens et Mathieu Fonsny.

«On a commencé par créer une scène hip-hop, la Boombox, il y a 5-6 ans, expliquent-ils. Mais Dour a toujours fait du hip-hop depuis les années 90. À cette époque, le festival se faisait critiquer par les médias à cause de ça. Le rap et le hip-hop font donc partie de l’ADN de Dour. Mais c’est vrai qu’avec l’explosion du rap local, on a été forcé de lui donner une plus grande place». Une proportion logique, compte-tenu de sa représentation dans l’industrie musicale moderne.

Lomepal : une première imprévue à Dour

Malgré tout, le festival souhaite garde une identité multi-genres. La volonté des programmateurs est, avant tout, d’essayer de créer une cohabitation et une alchimie entre les genres. Ils tentent donc d’identifier les festivaliers au sens large comme des mélomanes, pouvant être intéressés par tous les styles musicaux. L’accent est davantage mis sur la qualité des shows que sur l’importance d’avoir tel ou tel artiste pour représenter une communauté d’auditeurs définie.

La qualité des performances est aussi un point d’évolution pris en compte par les programmateurs. Alex Stevens prend notamment Laylow comme exemple d’une évolution de la scénographie : «J’ai l’impression qu’avant, le public venait surtout pour faire un sorte de karaoké géant. Maintenant, avec certaines propositions travaillées, comme celle de Laylow, le public va s’attendre à un show plus travaillé. C’est une bonne évolution pour la qualité du show et les attentes du public».

 

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Présent depuis 1989, les programmateurs soulignent encore leur accompagnement dans la vie des artistes. Le festival a effectivement vu évoluer plusieurs artistes, en les faisant basculer d’une petite à une grande scène au fil des années. Comme exemple, ils citent alors Damso, Angèle ou encore Lomepal. «En 2015, il était intervenu dans un des shows, comme guest, se souviennent-ils en évoquant l’auteur de FLIP. Le dimanche on avait une annulation et on cherchait un remplaçant. On nous a alors dit que Lomepal était encore au camping depuis son arrivée. On est donc allé le voir dans sa tente et il est finalement venu jouer. C’était au début, avant qu’il ne devienne vraiment Lomepal».

Ainsi, peut-être que parmi les invités de cette nouvelle année se cachent la prochaine star de demain. Le festival de Dour se tiendra donc du 11 au 17 juillet à Dour, en Belgique, avec le Dour CampFest du 11 au 13 juillet. Toutes les informations sur le festival sont également disponibles sur leur site.

Dans le reste de l’actualité : La Sexion d’Assaut annule au dernier moment la sortie de son single.

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