Booba : un vidéaste raconte l’histoire exceptionnelle de leur collaboration

Malec, derrière le clip de “Gotham” de Booba, a raconté sa collaboration avec l’artiste dans une vidéo exceptionnelle auprès de Kevin Tran. 

Si chaque clip a son histoire, celle de “Gotham” de Booba est probablement plus incroyable que d’autres. Kevin Tran a invité le créateur Malec sur sa chaîne pour retracer sa collaboration avec l’auteur de Nero Nemesis. Tout part d’un fan-made du morceau “Centurion” que Malec a pu faire remonter, grâce à un intermédiaire, jusqu’au duo de producteurs proche de Booba, les Twinsmatic.

Ce premier contact mène à un autre projet : le clip de “Gotham”. Sorti en mars 2018, quelques mois après Trône, ce nouveau le morceau a eu droit à un clip animé réalisé par Malec. Et, racontée par Kevin Tran, l’histoire du visuel est géniale. Il commence : «Tu lui envoies le story-board : “Salut Booba, voici le story-board du clip de “Gotham”, tu valides ? Tu ne valides pas ? Comment ça se passe ? Est-ce qu’il y a des modifs ? N’hésite surtout pas à me les indiquer, je ferais en sorte que les équipes soient au courant”. Il lui envoie un lien WeTransfer, solide, carré. Malec reçoit : “Nwar”».

Avec Booba, V1 = VF

Hilares, les deux compères poursuivent : «Du coup Malec se dit : “Il m’a répondu, je n’ai pas compris la réponse, mais je pense qu’il a du kiffer qu’il a du valider le story-board”. Il se dit qu’il doit avancer, qu’il n’a qu’un mois et demi. Il fait tout le color-script, il prépare le PDF avec les couleurs précises du clip». Le vidéaste fait suivre à Booba le PDF complet avec l’ensemble des couleurs, et reçoit en retour… un drapeau pirate.

Finalement, Malec prend ça pour une confirmation et se lance l’animation. Kevin Tran continue : «Malec, il faut savoir qu’il adore la boxe, sourit-il. Et donc un jour il va à la salle, il pose ses affaires dans son casier et va boxer. Il ressort de la salle, il ouvre son téléphone et là il voit une notif : un emoji gorille». Les deux confrères explosent de rire en se souvenant de cette histoire rocambolesque. La version envoyée par Malec sera la définitive : «À ce moment-là, ça faisait 11 ans que Malec bossait dans l’animation, JAMAIS on ne lui a dit qu’une V1 était une VF».

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