Musique
Damso explique qu’il choisit ses titres en ouvrant le dictionnaire les yeux fermés
Dans un nouvel entretien, Damso a confié sa démarche peu déontologique pour choisir les noms de ses albums. Et notamment son dernier, étrange, Lithopédion.
Il s’est souvent lancé dans de longues explications frauduleuses pour définir les noms de ses albums. Entre Ipséité et Lithopédion, Damso s’est transformé en maître de l’académie française pour populariser des thèmes peu connus. Si le rappeur se félicite d’avoir fait rentrer dans la culture populaire des mots très originaux, il précise tout de même qu’il ne s’agit pas uniquement de sa volonté, mais aussi un peu celle du destin. En effet, il a avoué que ses titres d’album étaient définis en ouvrant le dictionnaire, les yeux fermés :
« Je laisse glisser les feuilles sous mes doigts, puis je m’arrête brusquement, j’ouvre les yeux et je regarde, explique-t-il. C’est à la fois stressant et excitant parce que je laisse un facteur aléatoire définir l’univers de ma musique. Jusque-là, ça m’a plutôt porté chance. »
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Et lorsqu’on lui demande s’il n’a jamais eu de mauvaises surprises avec cet étrange procédé, Damso avoue faire preuve d’une certaine lucidité quant au choix de ses opus :
« Avant Lithopédion, je suis tombé sur le mot « Placard », mais ça m’inspirait moins. Avec mon équipe de com’, on avait essayé d’articuler un truc autour de ça, en mode « Mon âme enfermé dans un placard, prête à être repentie », mais ça donnait rien. Pour Ipséité, j’avais eu le mot « Parpaing ». On avait pensé à un délire autour du bloc pour construire une forteresse obscure, etc. Mais ça n’a rien donné. »
Enfin, le rappeur bruxellois sourit en précisant qu’il a déjà choisi le nom de son prochain album : « Ce sera « satyriasis », c’est une exagération morbide des désirs sexuels de l’homme. On réfléchit déjà à un concept, ça va être lourd. »
Ceci est évidemment un poisson d’avril. En revanche, le mot « satyriasis » existe déjà. Comme quoi, cet article n’avait rien d’inutile.