Musique
Dinos livre une leçon d’écriture et d’émotions avec « Les pleurs du mal »
Quelques mois après « Flashé », Dinos signe le deuxième extrait de son album Imany avec « Les pleurs du mal », une profonde mosaïque émotionnelle et de punchlines.
Voilà le Dinos que l’on aime. Juste après avoir dévoilé son premier morceau, et déjà très réussi, « Flashé », l’artiste parisien prouve qu’il faudra compter sur lui cette année en révélant un second morceau incroyable. « Les pleurs du mal » est le reflet de ce qu’il sait faire de mieux, exploiter son potentiel d’écriture inépuisable pour faire vibrer l’auditeur. On retrouve une production très simple, avec un simple boom-bap en fond et quelques notes de piano. Dinos s’occupe du reste. Après un faux-départ qui présage souvent la puissance d’un morceau, l’ancien des Rap Contenders déferle et c’est incroyable.
On a relevé quelques lignes à retenir.
« Tu sais là d’où j’viens, les voix s’élèvent et l’enseignement s’arrête une fois qu’l’élève dépasse le mètre 80 »
« Si ma pensée profonde avait un intitulé, ça serait :
Qu’ils aillent tous se faire enculer »« On vole, on saigne car chez nous y’a pas d’violentes scènes
Désaccordés parce qu’on sait pas jouer du piano…
Ni même de violoncelle »
Le clip, tout de noir vêtu, n’a rien à envier au morceau qui rentre sans aucune prétention dans le cercle très fermé des titres incontournables de ce début d’année.