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Culture

«Être Noir aux États-Unis ne devrait pas être une condamnation à mort»

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george floyd
Richard Tsong-Taatarii/Star Tribune via Getty Images

La tragique mort de George Floyd, étouffé par le genou d’un policier à Minneapolis, aux États-Unis, renforce une fracture bien réelle, dénoncée vivement par manifestants et personnalités. 

Les images donnent des frissons. Lundi 25 mai, George Floyd, un quadragénaire noir, a été arrêté par des policiers dans la ville de Minneapolis, aux États-Unis. L’intervention, musclée, a été filmée par une passante lors d’un direct sur Facebook. On y voit un homme maintenu au sol, sur le ventre, par un policier le genou sur sa nuque. «Je ne peux pas respirer», répète-t-il pendant de longues minutes avant, finalement, de perdre la vie plus tard à l’hôpital.

La scène, depuis largement diffusée sur les réseaux sociaux, a provoqué plusieurs manifestations dans le Minnesota. Les participants, reprenant les derniers mots de George Floyd, se sont regroupés sur le lieu du décès du défunt quadragénaire, au niveau de la « Chicago Avenue ». Un cortège s’est alors dirigé vers un commissariat où l’ambiance s’est tendue, avant que des policiers rétorquent par des jets de projectiles.

«Ils sont censés être là pour servir et protéger»

Le maire de la ville, Jacob Frey a lui, pris la décision de limoger les quatre agents impliqués dans le décès de George Floyd. «C’était la bonne décision», précise-t-il avant de reconnaître qu’«être noir aux États-Unis ne devrait pas être une condamnation à mort». La famille de la victime espère que les policiers seront condamnés pour meurtre.

Au micro de CNN, un cousin de George Floyd a fait valoir des mots forts : «Ils sont censés être là pour servir et protéger et je n’ai vu aucun d’eux lever le petit doigt pour l’aider alors qu’il mendiait pour sa vie. Aucun d’eux n’a essayé de faire quoi que ce soit pour le sauver.» De son côté, son avocat demande «la fin du profilage racial et de la minimisation des vies des personnes de couleur par la police.»

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