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Musique

Dérapages et sécurité : comment gérer un Planète Rap ?

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Fred Musa dans Planète Rap

Fred Musa, iconique présentateur de Skyrock, a expliqué comment s’organisaient les émissions Planète Rap et comment gérer les éventuels dérapages.

C’est dans une longue et intéressante interview pour 20 minutes que Fred Musa s’est confié sur la gestion d’un Planète Rap, de la sécurité du studio à sa vigilance du présentateur. Et en fait, le présentateur s’avoue un peu laxiste quand il doit gérer autant de monde en studio.

«Chacun vient et fait sa vie !, commente-t-il. Moi je suis concentré sur l’émission, j’ai mon casque qui me permet de m’isoler, je me crée ma propre bulle parce que c’est vrai que ça peut être parfois un peu déstabilisant.» Et d’ajouter : «Si on reçoit autant de monde c’est qu’ils viennent pour soutenir, et pas pour foutre le bordel.»

Une auto-gestion qui ne limite même pas l’affluence du studio, alors que les derniers comptes ont relevé  110 personnes, selon lui, pour seulement 20 à 25 mètres carrés. «Ça a été très serré, et très chaud», ironise le présentateur.

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Et les dérapages, on fait comment ?

Mais dans cette masse engouffrée dans le studio se cache parfois (très rarement) des fauteurs de trouble, comme lors d’un récent Planète Rap avec RK, où un invité avait insulté le directeur de Skyrock en pleine émission. «Je ne dis pas que je suis tout le temps vigilant, il y a forcément des trucs que je laisse passer, mais jamais je ne pourrai tolérer un appel à la haine, au meurtre, au viol ou je ne sais quoi. Il faut une vigilance de tous les instants», tempère-t-il.

Il se souvient également d’autres émissions plus compliquées à gérer : «comme avec Lomepal où je finis en volant ou comme le coup de Shay où deux paires de fesses t’arrivent en pleine tête ! Ça fait partie aussi du direct, c’est ça aussi qui est bon.» Malgré le nombre d’émissions tournées et les affluences parfois records du studio, Skyrock ne relève qu’une infinité d’incidents.

D’ailleurs, Fred Musa ne manque pas de remercier la direction, qui lui confère une liberté intégrale. «Dans n’importe quel média il faut badger pour rentrer, là on a juste installé des détecteurs de métaux mais c’est tout ! Et on l’a installé parce qu’à l’époque on avait reçu des menaces non pas du milieu du rap, mais de Daesh…» Comme quoi.

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