« Quand je serai grand, je voudrais être Benalla ou moine pédophile »

Sans que l’on sache ni comment ni pourquoi, Booba s’est offert un petit tweet sur son compte, dans lequel il charge la justice française. 

Booba a la peau dure. Sur son compte Twitter, l’artiste a publié pour la première fois depuis le 22 juillet, et une interview pour son média, OKLM. Certains suggèrent qu’il s’agit de lui, derrière les barreaux, d’autres pensent qu’un proche se serait emparé du profil pour le défendre. Dans tous les cas, le tweet est écrit à la première personne du singulier, où Booba s’en prend sèchement à la justice. Dans une tournure énigmatique, il suggère avoir pris dix ans de prison, et se plaint que d’autres personnalités aient un traitement plus favorable.

« Quand je serai grand, je voudrais être Benalla ou moine pédophile. 10 ans pour une bagarre, c’est avec ou sans le streaming ? #uneépoqueformidable  »

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Quand je serai grand, je voudrais être Benalla ou moine pédophile. 10 ans pour une bagarre, c’est avec ou sans le streaming ? #uneépoqueformidable

— Booba (@booba) August 21, 2018

L’artiste fait référence, évidemment, à l’affaire d’Alexandre Benalla, survenue seulement une poignée de jours après la bagarre d’Orly. Ce proche d’Emmanuel Macron avait sévèrement frappé un manifestant lors d’une émeute, sans même qu’il ne dispose des droits nécessaires pour porter un uniforme de CRS. D’autres scandales étaient venus corroborer Benalla qui, finalement, dispose d’une protection dont n’ont pas pu profiter Booba et Kaaris. Enfin, il fait référence à un moine pédophile, c’est notamment l’un des reproches les plus persistants en France, où la justice est jugée trop laxiste vis-à-vis des pédophiles.

Enfin, dans un hashtag révélateur, il félicite cette « époque formidable ». Laquelle est d’ailleurs le plus gros succès de l’un de ses autres ennemis du rap game, Sinik. La référence était-elle volontaire ?