Musique
Jamy révèle les secrets des maquettes de “C’est pas sorcier”
Jamy Gourmaud, présentateur culte de C’est pas sorcier, est revenu sur certains secrets de l’émission, dont ses immanquables maquettes.
Mais d’où viennent donc ces maquettes légendaires de C’est pas sorcier ? Jamy Gourmaud, le présentateur de la célèbre émission de France Télévisions a révélé les secrets de la conception d’un épisode. Et surtout, comment il travaillait main dans la main avec ses collaborateurs pour imaginer les différents éléments nécessaires au script. «Il y avait un maquettiste, David Mahé, commence-t-il, qui est originaire d’une famille qui a beaucoup travaillé dans le cinéma, dans la décoration. Donc il avait un certain talent pour mettre en scène les choses, pour les fabriquer, les dessiner. Et pour mettre en scène ce qu’on lui explquait».
C’est donc David Mahé que l’on retrouvait derrière ces maquettes chargées d’illustrer de la manière la plus pédagogique possible les propos de Jamy. C’est le présentateur qui soumettait au maquettiste différentes contraintes pour la conception. «David mettait tout ça en scène, continue-t-il. Il y avait un cahier des charges avec l’équipe de C’est pas sorcierqu’on préparait. Et ce cahier des charges était super important, parce que pendant que David fabriquait la maquette, moi j’écrivais mon texte».
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Jamy : «On travaillait en permanence sur neuf émissions»
Les différents membres de l’équipe travaillaient ainsi en collaboration, histoire d’accorder explications et mise en scène. «On se voyait régulièrement, reprend Jamy, on voyait l’avancement, on se fournissait des schémas, et j’adaptais mon discours à ce que j’allais avoir sous les yeux. De sorte à ce que, pour raconter mon histoire, j’ai un support qui collait parfaitement». Un travail d’équipe minutieux qui a largement contribué au succès de l’émission.
D’ailleurs, Jamy a précisé qu’un épisode mettait environ deux mois à être terminé, et qu’il travaillait dessus par «petites tranches». «On travaillait en permanence sur neuf émissions, et on enregistrait par vague de trois, conclut-il. Trois émissions qui étaient au stade de préparation et d’écriture, trois émissions qui étaient au stade de tournage et trois émissions au stade de montage». Un rythme important pour respecter le calendrier hebdomadaire défini en début d’année.
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