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Coronavirus : Netflix et Facebook pourraient être sacrifiés

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Le coronavirus pourrait priver Netflix et Facebook de haut débit

Alors que des mesures de confinement total pour limiter l’épidémie du coronavirus se précisent, Netflix, Facebook et les autres sites de divertissement pourraient être sacrifiés sur l’autel du haut débit. 

«Nous entrons dans une ère de discipline sociale collective, qui doit s’accompagner d’une discipline numérique de la part des opérateurs télécoms», prévient Arthur Dreyfuss, président de la Fédération Française des Télécoms (FFT) au journal L’Indépendant. Derrière ces mots complexes se cachent toutefois une réalité qui devrait inquiéter les Français, confinés chez eux : le haut débit pourrait être réduit pour les sites de divertissement.

En effet, après le début du stade 3 de l’épidémie de coronavirus, la population française est invitée à rester chez elle, et limiter ses déplacements au strict minimum. De quoi évidemment entraîner des hausses de trafic importantes pour les différents sites de divertissement comme Netflix, YouTube et les réseaux sociaux, qui représentent, en moyenne, 80% de la bande passante.

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Cependant, les mesures prises par de nombreuses entreprises, qui privilégient le télé-travail, pourraient forcer les opérateurs de Télécoms à sacrifier ces sites de divertissement au profit des employés confinés en cas de saturation. «Nous entrons dans une phase exceptionnelle qui nous amène à regarder de près les pics (de trafic) auxquels nous nous sommes habitués», reprend Arthur Dreyfuss.

Non, le coronavirus ne profite pas à Netflix

De son côté, The Guardian s’est penché sur les différents enjeux liés aux plateformes de streaming. Et contrairement à la pensée populaire, celles-ci ne devraient pas surfer sur l’épidémie. Disney+, programmé pour une sortie le 24 mars en France, paye les dommages collatéraux des fermetures de cinémas et des parcs d’attraction. Un lancement mouvementé, même si la plateforme tend à s’adapter à la situation, notamment avec la probable sortie anticipée de La Reine des Neiges 2.

Côté Netflix, là encore, la plateforme devrait logiquement voir son trafic augmenter, mais pas forcément ses profits. Comme l’indique le quotidien britannique, les revenus de Netflix dépendent de ses abonnements mensuels, et «qu’un abonné profite du service une heure ou vingt-quatre heures par jour ne change donc rien».

Dans le reste de l’actualité, grâce au coronavirus, Soulja Boy gagne des milliers d’euros.

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