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Le jour où Vald est passé tout proche d’un procès avec l’OM

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En 2017, Vald a échappé de peu à un procès après s’être filmé avec un maillot du PSG au stade Vélodrome de Marseille. 

Le cliché est incontournable : Vald, tout sourire, les bras vers le haut, avec sur son torse le logo du Paris Saint-Germain. En toile de fond : le Vélodrome, l’immanquable stade de l’Olympique de Marseille, l’ennemi juré du club de la capitale. Capturée en 2017, cette photo désormais culte a pris, en coulisses, des tournures polémiques qui sont allées jusqu’à remettre en question le bon déroulement du festival de la cité phocéenne, Marsatac.

On rembobine. Nous sommes à l’été 2017 et Vald est programmé à l’affiche du festival Marsatac. L’après-midi, il donne une interview au média Sourdoreille, et tourne également un freestyle au plein du coeur du stade Vélodrome. Histoire de pimenter un peu le tournage et le tinter d’un second degré indissociable au rappeur, il exhibe fièrement un maillot du PSG. N’étant pas spécialement fan de foot, il racontera par ailleurs que c’est même un Marseillais qui lui a ramené le maillot. Mieux vaut que son nom ne fuite pas.

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C’est à ce moment qu’il a exhibé fièrement les couleurs du PSG dans les gradins du Vélodrome. Partagé sur les réseaux sociaux, le cliché a évidemment provoqué un tollé auprès des fans de l’OM. Pas de quoi perturber toutefois la performance de Vald sur la scène du festival quelques heures après. Et pourtant, les réactions massives des internautes ont fini par alerter les responsables du stade et de la Ville : et alors que le média Sourdoreille s’apprêtait à sortir le freestyle, l’équipe de Marsatac l’a contacté en lui demandant que l’extrait soit d’abord validé par les responsables du Vélodrome. De puissantes influences, comme la mairie de Marseille et Arema, la société de gestion de stade auraient eu vent des indignation et avaient appuyé dans leur sens auprès des organisateurs du festival.

Vald : «J’ai reçu des insultes à n’en plus finir, des menaces de mort»

À l’époque, Le Parisien est parvenu à recueillir certaines de leur déclaration dont celle de la mairie : «On est mécontent et inquiet quant au respect des règles de sécurité pour accéder à l’enceinte». La société, quant à elle, a prétendu ne jamais avoir donné d’accord pour le tournage et a même menacé Vald d’un procès. «Le dossier est entre les mains de notre service juridique. Nous sommes très scrupuleux sur les usages commerciaux du stade. Ni la mairie de Marseille ni Arema n’avaient reçu de demande d’autorisation de tournage de la part du festival ni de l’équipe de Vald. Arema pourrait donc porter plainte selon l’utilisation des images».

Des propos démentis par les organisateurs de Marsatac qui ont précisé avoir «une autorisation validée et écrite du stade pour tourner une vidéo de promotion du festival». Mais Marsatac, préparant alors son 20e anniversaire a préféré ne pas trop jouer avec le feu, et a demandé au média Sourdoreille de ne pas publier la vidéo. Le média s’est alors expliqué dans un communiqué sur son site. «On comprend aisément que cela ne plaise pas à la Mairie de Marseille ou au Vélodrome, explique Sourdoreille. Mais, dans une démocratie, on ne devrait simplement pas pouvoir empêcher un artiste de s’exprimer et un média de pouvoir produire des vidéos, le tout, en respectant le cadre légal.»

De son côté, Vald est resté silencieux tout le long de l’épisode, avant de finalement se confier quelques mois plus tard auprès de Shoes Up. «C’est marrant parce que même si je savais la dualité entre ces deux clubs, je ne savais pas que c’était presque une religion, que c’était aussi profond dans le cœur des gens. Je passe un peu pour un débile mais je t’assure que je ne m’en suis pas rendu compte», explique-t-il. Et d’ajouter : «Après je t’avoue que je suis bienveillant, je ne l’aurais peut-être pas fait si j’avais compris à quel point ça peut toucher des gens mais en même temps, c’est du foot les gars, ça va trop loin, j’ai reçu des insultes à n’en plus finir, des menaces de mort !»

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Dans le reste de l’actualité, finalement, c’est Vianney qui conclut parfaitement l’affaire Winamax x PNL

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