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C’est autour d’une longue analyse que Lomepal et Mehdi Maïzi ont mis fin à la polémique

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Après une semaine ponctuée d’une polémique plutôt dérangeante pour l’un et pour l’autre, Lomepal et Mehdi Maïzi ont refermé le débat lors de l’émission Speakeasy. 

Suite et fin de l’histoire. Cette semaine, Lomepal et le journaliste Mehdi Maïzi ont réglé leurs comptes à travers médias interposés. Et surtout, avec des messages plutôt fleuris. Au départ de l’affaire : l’émission No Fun, animée par Mehdi Maïzi où la journaliste Lola Levent s’est permis une comparaison, pas forcément évidente, ni méchante, entre Prince Waly et Lomepal. Lequel n’a pas du tout apprécié, en traitant la journaliste de « bouffonne » sur son compte Instagram.

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La story est entrée dans les mains de Mehdi Maïzi qui s’est empressé de rédiger un thread sur Twitter dans lequel il dénonce, grosso-modo, le manque d’indulgence de l’auteur de Jeannine, ses propos outranciers en demandant finalement si Lomepal prendra part, ou non, à l’émission Speakeasy dans laquelle l’artiste était invité. À travers un message d’excuse, toujours sur Instagram, Lomepal précise que « ceci était mon premier et dernier dérapage sur les internets », avant de répondre favorablement à l’invitation de Mehdi Maizi.

Le jour-J : tout est bien qui finit bien

Finalement, les deux hommes se sont retrouvés pour une longue émission autour de Jeannine, disponible sur Deezer. Ils entament, d’ailleurs, directement par la polémique histoire de mettre fin à celle-ci une bonne fois pour toute. En réalité, Lomepal regrette que Lola Levent, qu’il connaît personnellement, se soit servie de discussions off pour appuyer ses propos. Evidemment, Mehdi Maïzi explique qu’il est très compliqué pour lui de connaître ce genre de paramètres avant l’émission. La confrontation est courtoise et intéressante, et débouche même sur une analyse particulière du personnage de Lomepal et son morceau « La vérité ».

Dans ce titre, en featuring avec Orelsan, le rappeur précise qu’il faut mieux dire aux mauvais artistes qu’ils le sont réellement, plutôt que de cacher « la vérité », néfaste. Mehdi Maïzi fait alors une analogie intéressante, puisque l’artiste lui-même refusé la critique, en se montrant plutôt nauséabond vis-à-vis de l’émission. Lomepal explique alors que s’il pense qu’il faut que la vérité soit dite, il est le premier concerné par ce morceau : ce n’est pas pour ça qu’il revendique être capable de l’accepter facilement pour autant. C’est le mot « bâclé » qui, semble-t-il, a vexé l’artiste qui relativise néanmoins en précisant qu’il n’empêche personne de pouvoir s’exprimer.

Le dialogue dure près de quarante minutes, et la polémique n’est qu’un point d’accroche pour finalement offrir à Jeannine l’analyse que l’album mérite.

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