Lorenzo veut récolter ses fleurs pour les tickets d’or : «On était les premiers»

Toujours inspiré commercialement, Lorenzo a tenu à rappeler qu’il avait réalisé des tickets d’or avant tout le monde. Et avant la mode des tickets d’or. 

C’était en 2018, époque où la machine Lorenzo entamait ses furieuses idées commerciales. Pour la promotion de son projet Rien à branler, son premier album, le rappeur avait imaginé un ticket d’or qu’il avait glissé dans l’une de ses éditions physiques. «Et ça on était les premiers à le faire !, rappelle-t-il à Konbini. Je sais qu’il y a plein d’artistes qui l’ont refait, mais nous on était les premiers». Obtenir le ticket offrait ainsi tout un tas de lots : «On te faisait gagner mon bob, un disque d’or à ton nom – et encore à l’époque on ne savait même pas qu’on allait être disque d’or – et tu pouvais venir en concert avec nous».

En 2018, l’histoire avait même pris des proportions amusantes, puisque le fan qui avait mis la main sur le ticket d’or avait simulé sa mise en vente sur eBay. Un troll à la hauteur de Lorenzo qui avait provoqué de nombreux remous sur les réseaux sociaux. Inspirée du long-métrage Charlie et la chocolaterie, l’idée se voulait, quatre ans auparavant, relativement avant-gardiste. C’était également une manière de mettre davantage l’accent sur les ventes physiques.

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Lorenzo : une myriade d’idées promo

En tout cas, précurseur ou non, l’idée de Lorenzo a été reconduite par de nombreux artistes depuis. En 2021, Orelsan a notamment fait le buzz avec ses tickets glissés dans les éditions physiques de Civilisation, certains fans usant même d’improbables stratagèmes pour mettre la main dessus. Angèle également avait opté pour la même initiative à l’heure de Nonante-Cinq. Plus récemment, Gims a lui-aussi imaginé plusieurs lots pour ses fans à l’occasion de son dernier projet. Et ça n’avait d’ailleurs pas vraiment plu à Lorenzo, qui le lui avait fait vivement savoir.

Au-delà du ticket d’or, Lorenzo n’a jamais manqué d’inspiration pour promouvoir ses albums, comme il le rappelle au fil de sa rétrospective pour Konbini. Pour Légende vivante, il a d’abord imaginé 100 éditions différentes de son opus, avant de découper son propre album en 68 morceaux pour exploiter une faille streaming. Cette fois-ci, toutefois, le rappeur s’est fait taper sur les doigts par le Snep et les plateformes streaming.